vendredi 30 décembre 2016

Doux moments

Danse sous un ciel
La vie de l'hiver
Ballet unifié sans chorégraphe
De ces boules de coton givrées

Pendant ce temps
Bien chaud, une âme rêve
D'un autre monde
D' autres moments

Ses yeux perdus dans l'horizon
Il espère et s'égare
Dans un passé
Qu'il voudrait présent

Mémoire peinte
Sur un lit de jet d'encre
Évoque souvenirs suaves
D'un amour consumé

Coeur léger, coeur lourd
Le funambule sur un fil de soie
Valse entre joie et chagrin
Dans l'attente d'une prochaine fois

Amour d'Ébène au coeur d'or
À toi et à tout jamais
Mes battements sont pour toi
Au même au delà

lundi 19 décembre 2016

Pavé

Quand le jour se lève
Au visage des rêveurs
Lumière en étoile 
Sous une lune de miel
Amants et aimants
Sous le tendre de leur corps
La volute de leur étreinte
Perméabilité dans leur monde
Isole et protège
Pour qu'unir enfin
Leurs deux destinés
En un seul chemin à paver

dimanche 18 décembre 2016

Sablier...

Rêvasser libère l'âme de celui qui espère
Moi, dans l'étreinte de cette instant je m'y perds
Son regard dans le mien, je m'égare et m'y noie
Et je le veux tant!

Broyer le temps nous séparant se révèle
Dans le défi qui m'est donné
Une douleur ambiguë, car
J'égraine le sablier de l'attente en dépit...

Cœur à la chamade
Dans le battant qui brûle
Mes gestes ne parlent que d'elle
Car que d'elle je veux parler à présent...







jeudi 15 décembre 2016

...

J'ai parlé aux lignes de ma vie
Constat d'une médiane en tremplin

Brusquement, lentement
Dans le soudain ressenti depuis longtemps
L'éclat d'un jour nouveau

Au puissance de miel et d'ébène
Savourer et humer ce fruit offert

Je voudrais tant
Dans le désir qui souffle 
En effluve mordoré

Ses absences répétées
Me brûlent peau et cœur

Mains jointes en lignes unies
Mes yeux embrumés pointent l'infini
Pour qu'au final, tout soit commencement

Latence en attente, j'écoule le sable sans dormir
Afin d'y cueillir enfin, oui enfin...la cueillir.



mercredi 7 décembre 2016

Ébène

Coin en détour d'un survol
Esquisse dans le temps
Pour que dans l'antre 
Puisse enfin
Lisser la soie d'ébène
S'imprégnant ainsi
De cette sensation permanente
Sur les vestiges de son passage