Que j’aime mon printemps
Brise aux nuages de duvet gorgés en pluie tiède
Mouton de neige en perte d’abondance
Saison froide en berne dans son apnée du soleil
L’aube d’un printemps, survivant à l’hibernation
S’écoule dans le ruissellement
Sur le sol gris, le froid devenu aqueux
Montagne éphémère en perte d’altitude
Brisant l’isolement de notre solitude
Que j’aime mon printemps
Quand le ciel auréolé
Caresse le retour des migrateurs volants
Par delà les chants rompant le terne du silence
Oiseaux du bonheur apportant en leur sein la chaleur réclamée
Vie surgissant à nouveau
Perce-neige à têtes pointues
Brindilles discrètes rompant le tapis gelé
Florissant dans l’immaculé son doux parfum suave
Que j’aime mon printemps
Rues et ruelles de nouveaux occupés
Par les bambins aux vestes déboutonnées
Joie sur les visages au teint pâle
Ballons aux pieds
Parfum envoûtant des érables entaillés
Coulis sucré à la palette enrobée
Sur leur blanches pommettes
Fleurissant le temps des sucres au cœur de nos traditions
Que j’aime mon printemps
Terre aux quatre saisons unifiées
Sous la trajectoire d'une seule journée
Écumant de neige vers la pluie
Du sous-zéro à une température sans négatif
Odeur d'un dégel aux teintes de vert et bleu
Humus confit sous la couenne d'un soleil radieux
La vie renaît de son éveil
Chassant les derniers vestiges hivernaux
Printemps que je t'ai tant attendu
Printemps de ma joie renouvelée
Printemps peintre du vert
Que j’aime mon printemps
Que j’aime mon printemps
Ô que j’aime mon printemps !
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RépondreSupprimerOui le printemps est le peintre du vert et vous êtes la plume enjolivée par lui!
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