Croissant de blanc sur un cercle éteint
La nuit porte secours aux exilés
Guidant leurs pas vers, l'oubli d'eux-même
Ressentir en solitude de sa nausée
Portée en soi le dégoût de sa personne
Âpre en abysse sur un tertre découvert
Palissage de vent entre deux écueils
Laboure les tourments du demain d'hier
Grain de sel sur un venin de cyanure
Parfume le pain de son quotidien
Nourrit l'âme du trépassé futur
Broyer du noir au mortier de ses doutes
Et voilà que martèle l'angoisse, l'angoisse...
La pelle de sa cavité terrestre creusée
Présent à mes dépends, je suspens
Je vide de ma vie, je me vide d'elle
Pour que rien ne subsiste d'hier d'avant.
Jour en écho de soleil
Trébuche d'ombre sur son reflet
Pour la lumière de nouveau soit
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