Hier,
sous les plis de ma conscience nouvellement éveillée
Morcellement
de mon être en dépit de ma fragile volonté
J’ai
sombré dans le gouffre en appétit de son propre festin
Perte
de repère sur une carte vierge encore à tracer de mon travers
Comment
aurais-je pu, simplement, m’y opposer
Simplement,
m’y opposer
Descente
dans mes enfers sur un tapis de flamme
Les
démons de mes hantises se vautraient sans ménagement
Dans
le bassin à large spectre de la honte de mes regrets
Douleurs
surpuissantes dans ce que je ne voulais plus voir
Comment
aurais-je pu, simplement, faire autrement
Simplement,
faire autrement
Film
en rétrospective dans le cinéma de mon trépas
J’assistais
à mon impuissance d’en relever à nouveau
Loque
de ma carcasse qui n’en pouvait plus d’être humiliée
Pétrifié
dans l’absence de m’en sortir, j’étais résigné
Comment
aurais-je pu, simplement, lutter contre moi-même
Simplement,
contre moi-même
Finalement,
dans l’aube de mon déclin, une parcelle de vie
Émergeant
dans le noir de sa propre lumière, l’étincelle
Minime
dans son essence, elle ne tendait qu’à croître
Réconfort
dans la consolation d’un otage en voie d’être libre
Comment
aurais-je pu, simplement, être autrement, sinon qu’être
Simplement,
sinon qu’être
Sinon
que simplement, Être
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