Tourne dans ma tête, tourbillonne,
étourdis-toi, perds l'équilibre....
assomme-toi et reste par terre...inanimée,
le temps que je m'enfuis!
Feuille morte de ma pensée convulsive
je t'interdis de me tuer.
Ce site de création libre a comme simple objectif de laisser libre court à notre imagination. Il répond aussi à un besoin criant d'écrire! Si vous désirez y contribuer, écrivez le dans les commentaires et nous communiquerons par courriel avec vous!
mercredi 22 octobre 2014
Rêve nouveau.
Puisse le sablier du temps
s'interroger sur sa fluidité
et appeler tous ses grains de sable
à former un caillot de particules éveillées
afin de construire un rêve nouveau
et le déposer au pied de mon mouvement intérieur.
s'interroger sur sa fluidité
et appeler tous ses grains de sable
à former un caillot de particules éveillées
afin de construire un rêve nouveau
et le déposer au pied de mon mouvement intérieur.
Temps en poche!
Sauras-tu prendre le temps par la peau des fesses,
le placer bien au fond de ton sac à main
et fuir à grandes jambes vers l'horizon
pour mieux saisir l'ambiguité de la vie
et son côté éphémère ?
le placer bien au fond de ton sac à main
et fuir à grandes jambes vers l'horizon
pour mieux saisir l'ambiguité de la vie
et son côté éphémère ?
lundi 6 octobre 2014
pensées sangsues
J’ai
des pensées qui s’acharnent
Elles
se lient, je les détache
Elles
s’accrochent, je les garoche
Elles
jouent les sirènes aguicheuses
Je
résiste, elles insistent
Je les
griffonne pour les brûler
Le
papier influençable
S’injecte
l’encre
Avion,
Bombe, missile
Il
s’invente maitre de l’origami
Vol
Plané, Ayoye!
Attaquer,
Ouille!
Maltraiter,
Ayoye!
A bout
de souffle, j’exhibe le drapeau blanc
Je leur
accorde ma soumission
Les
doigts en X, derrière le dos
Sourire
en coin, la bave en plus…
Elles
ne se doutent pas
Qu’un
genou par terre
Sert aussi d’appui pour se redresser
vendredi 3 octobre 2014
La nostalgie
La nostalgie s’est coiffée d’une vieille
casquette, d’un toupette au carré et de bas dépareillés.
Refugiez au milieu de ses palettes, une gomme bazooka au fraise
mange un mauvais quart d’heure.
La nostalgie joue l’attitude d’une gamine en
découverte.
Ses yeux pétillent le champagne sans alcool.
Ses oreilles sont bioniques. C’est ce qu’elle
raconte.
Ses souliers courent, courent plus vite que la
brouette du p’tit Dubé.
La nostalgie rit, rit d’une grimace qui louche,
d’un pet qui se répète.
La nostalgie pleure, pleure la douleur de la
terre. Son amie la fourmi, partenaire de son instant est écrasée par des géants
insensibles.
La nostalgie croit, croit en elle, en nous, en
eux. Jusqu’au moment où, jusqu’au moment où…
Le moment est là, ici, en écrivant ces lignes.
La nostalgie s’effondre, s’efface
Les blessures déchirent, s’enragent
La pluie placote, s’engueule
La musique fausse, culpabilise
La nostalgie à ses limites et cette frontière c’est
celle qui paralyse ces 19 ans.
jeudi 2 octobre 2014
Hymne à l'esprit
L’intriguant à parsemé mon éveil
D’un mal qui embrase
L’imaginaire éclipse l’existence
Songe d’une ruelle dévorante
Mes ébauches vont, viennent et reviennent
Crayonnant des âmes qui batifolent
Cet effluve n’a d’horizon
Que dans l’invisible colorié
Douceur, rêveries,
Cœurs qui tambourines
Hymne à l’esprit
Qui me permet l’inaccessible, l'irresponsable
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