lundi 31 octobre 2011

D'autres acrostiches-aquarelle

Aime-toi assez pour
Que ton désir de peindre
Un ukulélé ou une
Africaine ne se
Recristalise pas, mais
Emerge de toi,
Libérant ta beauté et
Laissant le monde
Encore plus bienveillant!

Avec le jour
Qui se lève fidèlement,
Une lumière s'étend,
Activant le parcours
Riche et coloré des
Etres et des choses,
Livrant leurs messages
Lyriques
Et pathétiques.

Aventure,
Quelle aventure!
Une visite à la foire,
Amical rendez-vous,
Rafle démesurée,
Essentielle à mes yeux,
Laissant apparaître
Les couleurs soutenues
Et les gestes de fête!

Anima veut dire Vie.
Que c'est joli, Anima!
Utilise ta vie donc,
Afin de te connaître mieux!
Réduis le superflu
Et va à l'essentiel!
Libère tes doigts de
Leur paresse
Et aime vraiment.

Avant de mouiller le papier d'Arches,
Que me viennent les visages,
Uniquement les personnages
Arrivés à la conscience,
Risquant une présence
Et insistant du regard!
Loyaux vivants aux
Libertés nouvelles,
Exprimez-vous!

Acrostiches-aquarelle

Atmosphère
Qui dérange ou apaise,
Uniquement applicable
Aux seules personnes, non
Résistantes aux
Emotions suscitées par tous
Les regards sur
Les couleurs
Et les formes perçues.

Avec un profond
Qualificatif libérateur,
Une douce et tendre
Amitié s'installa,
Requérant
Entre autres
La liberté d'exprimer
La beauté
Entendue.

Avec une main
Qui place ses doigts,
Utile procédure pour
Accommoder le pinceau, je
Risque un trait mouillé
Et attends le moment pour
Livrer un pigment qui
Lentement se placera
En écran.

Ah! Oui, je te devine,
Quand même tu hésites,
Une main sur le pinceau!
Aquarelle, tu t'appelles,
Reste avec moi
Et dépose une couleur,
Le temps d'apprivoiser
Les autres clartés
Enchevêtrées.

Autant savoir
Que je veux être
Unique et aimée!
Aurez-vous le courage
De revendiquer ma présence
Et de m'afficher sur
Le mur d'entrée d'une
Librairie
Engagée.

Attendre de posséder toutes les
Qualifications désirées et lancer
Un ultimatum
A tous les pinceaux
Remisés!
Est-ce là
L'art que je veux offrir?
Larguer plutôt les couleurs
Et la spontanéité!

Ma voisine artistique

C'est tout à fait inconscient chez moi, je pourrais dire c'est un
réflexe, non pas un tic nerveux ou une mauvaise habitude...mais
plutôt une attirance. Je sens ma tête qui se tourne et mon
regard se porte immanquablement de ce côté de la route!

Je m'accorde volontiers ce crochet artistique, cette salutation au
soleil, ce rituel bienfaisant! Quelques secondes de pur bonheur!

C'est à la hauteur des chutes de la Rivière Etchemin, sur le merveilleux
Chemin des Iles que se trouve cette jolie petite maison verte déposée
au coeur d'un jardin de fleurs, d'arbres et d'arbustes. La dame qui y loge
aménage et embellit son espace depuis 20 ans. Elle dépose minitieusement
chaque jour un grain de créativité, de façon originale et authentique.
Elle aime les couleurs, les formes, les beaux objets. Il ne se passe pas une
semaine sans un ajout personnel. Tiens, aujourd'hui, c'est un vase empli
d'hydrangés, l'autre jour une causeuse de rotin se voyait déposer à l'avant,
suggérant la lecture...J'ai même déjà vu une bicyclette chargée de
fleurs appuyée contre un arbre, rêvant d'escapades...

Je remercie la Vie lorsque les gens peignent des tableaux vivants. Je remercie
pour les mosaïques estivales de beauté fragile, éphémères.
Il n'y a rien de statique chez ma voisine artistique!

Elle a le sens du beau, elle côtoie les agencements harmonieux. Elle met en
valeur la nature luxuriante de l'été.

Août 2011

dimanche 30 octobre 2011

Chaque instant

Chaque instant me rappelle
que tout s'effrite et meurt
dans cette matière brève.
La coquille des noix,
la porte de mon château,
ton doux regard vers moi,
nos arbres, nos casinos.

Chaque instant s'accélère,
tout s'enrobe de peur
et le juge délibère.
Je laisse tomber les apparats,
les jolis masques, les munitions.
Tous ces rendez-vous de pacha
ont perdu sens et vocation.

Chaque instant m'interpelle.
Ma vie crie en dedans,
mon âme étire ses ailes.
J'ouvre mes volets verrouillés
en cherchant le sens du vent.
Je me sens libre de pacifier
mes regards, mes ouragans.

Chaque instant signe un concert
pour la marche transformée
des humains de la terre.

Janvier 2010.

Les déchets des nuages



  • Il pleut des fleurs de fantaisie sur mes idées.
  • Cette eau ensemencée de l'imaginaire patauge en eau trouble sur un sol encore boueux.
  • En résulte, un délire passager fertile en émotions contradictoires.
  • Pourtant, tout cohabite avec le respect de l'espace de l'autre.
  • Naissent ainsi des mots teintés d'une illusion bien visible.

Le sac à maux


  • Notre quotidien se déroule de concert avec notre intérieur. On pense et agit en étroite collaboration avec notre idéologie, celle qui teinte de notre couleur nos actions et par ricochet nos intentions. Cette façon de faire a certes des avantages, comme celui d'être prévisible, de conforter notre bien-être du rien changer, cet esprit casanier. Toutefois, cette vie du copier-coller hebdomadaire n'entraîne pas que du confort. En effet, on traîne aussi avec nous notre côté sombre, celui des malaises et notre sac à maux. Ce sac contient toutes nos incapacités non-assumées, nos blessures non-cicatrisées et aussi notre passé blessé. Donc, en vivant quotidiennement sans la provocation de changements dans nos fondations, on traîne ce fardeau et celui-ci gruge et ronge nos résistances. En résulte un corps épuisé, à bout de force, ruiné par ce boulet qui aurait pu être réduit si on avait osé lui faire face.

samedi 29 octobre 2011

La naissance du développement parallèle


  • Je considère que les mises à jour sont essentielles au maintien des bonnes relations et être en accord avec nous-même. Le fait est que lorsque l'on ose dire une affirmation que l'on considère comme une vérité, celle-ci s'arrête dans le temps. Du moins, elle l'est dans la tête et dans l'esprit de celui à qui on a transmis cette information. Elle peut survivre dans la tête de l'autre et évoluer, tandis que cette autre personne garde une image définie, non-évolutive de ce qu'elle était pour nous. Elle cesse donc d'évoluer, une fois nommé elle commence donc à mourir car, elle n'évolue plus, elle stagne et s'éteindra sûrement si on ne la ravive pas. Il est donc de notre devoir de voir à sa survie. Car cette idée, qui a été transmise poursuit son cheminement également dans notre esprit, elle se confronte à la réalité du quotidien. Elle subit les assauts des contradictions, des erreurs de jugement. Nous devons donc revenir à la charge avec celui à qui on en parlé afin de voir le développement  parallèle de cette idée. 

vendredi 28 octobre 2011

Début d'histoires à suivre...

En ce moment, une première journée...

Me métamorphoser en courant d'air....

Mon île au centre de l'horizon...

En résumé, juste ce qu'il nous faut....

Talons aiguille pris dans le gazon, confusion...

Éliminer les mots qui cachent l'essentiel...

Caravanes de plaisirs partis en fumée...

Je me croise les doigts, tu te tournes les pouces!

Souhait de pluie de mots choisis...

Faut être juste, dit le mot...

Aiguiser ma pensée, ensuite mon crayon!

Où se cachent les mots oubliés?

Les mots sur ma langue française...

Balbutier des mots qui se bousculent...

C'est quoi ton inspiration au juste?

jeudi 27 octobre 2011

Pleurer des joies


  • Son souffle coupé le fait souffrir de ne plus les contenir.
  • Il les a tant enfoui et feint de les mettre au rancart. 
  • Les voilà qui poussent, percutent et blessent son intérieur.
  • Et lui, combat davantage afin de les refouler.
  • Cette lutte incessante brise son quotidien.
  • La pression est à son comble, le rapport de force est inégale.
  • Les voilà qui font voler en éclats ses dernières résistances.
  • Lui, s'effondre de tout son long, impuissant la larme au poing.
  • Elles prirent lentement le dessus sur l'homme qui lui, ne peut plus rien.
  • L'équilibre ainsi inégale fait basculer dans la lumière celui qui sombrait.
  • Il était lumineux mais pourtant n'émettait pas d'ombre.
  • Elles étaient l'éclat qui ternissaient sa noirceur.
  • Cette torture salvatrice a finalement eu raison de lui 
  • et lui, pour la première fois de sa vie, sourit, libérer et put enfin respirer.




Il pleut

Ce soir, il pleut sur la maison des mots.
C'est le statu quo.
À l'intérieur, ils sont tous cois.
Mais quoi? Oui, ça se peut des mots cois!
Ils ont des regards tendres, les uns envers les autres,
mais personne n'ose. Y a comme de l'ankylose. Aucun mot prononcé chez les mots!
Que la pluie sur le toit de la maison des mots!

Timidité, fatigue, manque d'inspiration?
Impossible à savoir. Bouches cousues! Tous solidaires, les mots.
Ils sont là, blottis près de la sortie, mais immobiles, comme pris en otage. Ils n'ont pas d'imper, je crois, les mots. Ils écoutent la pluie tomber, ils rêvent peut-être...d'un temps sec. Le soleil pourrait bien avoir de l'influence sur leur verve et susciter bien des verbes...
Ils ne veulent pas se tromper les mots, je veux dire se tremper!!

Certains mots s'imaginent intercalés entre un " je" et un "veux"...
ou un "tu" et un "sors", cherchant leur véritable place. D'autres récitent leur alphabet secrètement, je devine leurs lèvres balbutiant. Quelques uns sont dans la lune, comme dans un état pensif. Ils peuvent être pensifs parfois les mots. Mais personne ne veut sortir car il pleut!

Je me demande à quoi ils pensent les mots, à quoi ils s'amusent lorsqu'ils ne s'expriment pas.

Et les mots qui attendent comme ça, collés les uns contre les autres,
connaissent-ils les risques de la langue française, les accolades de mots composés, les synonymes, les conjugaisons, les compléments, les accords?... Ils peuvent même tomber en amour les mots et
décider de se donner une dictée, de se composer à deux? Ils n'ont pas de limites, les mots.

Lorsqu'il pleut sur la maison des mots, cela peut s'étirer en longueur,
je veux dire en longueur de textes. C'est peut-être lorsqu'il pleut sur la maison
des mots, que les mots ont du temps. Ils peuvent faire de leur mieux pour se comprendre alors, s'interpréter et nous inventer des histoires. Ils ont bien choisi leur maison les mots, parce que la pluie, elle connaît bien la poésie, elle prend son temps la pluie pour se déverser comme ça.
Elle s'assure de bien tout mouiller la pluie.

Moi, je pense que la pluie c'est une inspiration pour
les mots dans la maison. Et puis, je suis certaine que les mots, ils aiment bien la pluie!

Bonne pluie de mots!

26 octobre 2011

Ding, dang, don!

DONNE DE TOI À LA VIE

CHOISIS TES COULEURS ET TA VITESSE

PROPOSE UN INTERLUDE ET

RACONTE TES SILENCES

TROUVE APPUI À L'INTÉRIEUR DE TA FRAGILITÉ

EFFACE LES CONTOURS DE TA TIMIDITÉ

OFFRE UN SOURIRE À CELUI QUE TU CROISES

DONNE DES MINUTES À TES SECONDES

TROUVE UN CÔTÉ HEUREUX À TOUT ÉVÉNEMENT

Les oies musicales.

Étonnante population,
des milliers et des milliers
sur la terre fertile et accueillante.
Qui sonnera le départ?
Qui donnera le coup d'envoi?
L'impressionnant marathon volant
se soulève comme la vague longue
dans un mouvement gracieux et si puissant.
Migration génétiquement programmée, mais plus encore...
Les forces invisibles sont à l’œuvre, guidant les oies blanches 

et formant un voilier musical scintillant sous le soleil.

Octobre 2011

mercredi 26 octobre 2011

L'impression de l'impression


  • Qu'est-ce qu'un souvenir sinon l'addition d'une émotion avec une image.

Ode à l'au-delà


  • Toi, qui avec ton point plus qu'éloigné 
  •  fait naître en moi cette ambition démesurée
  • Toi, qui par nature est inaccessible
  • je veux pourtant faire mon possible
  • Et te rejoindre sans attendre
  • pour y vivre des moments bien tendres
  • Je suis conscient que seulement je te verrai
  • lorsqu'il sera temps pour moi de trépasser
  • Je rêve tout de même de toi
  • dans ce monde ici-bas.

Marianne

Les deux pieds sur sa boule blanche,
Marianne est en équilibre,
les bras en croix, la tête qui penche,
pouces et majeurs inamovibles.

Cris, bousculades, taquineries,
forte musique hétéroclite,
c'est la récré du midi,
une fille fige sur monolithe.

On la toise, se moque d'elle,
chacun lorgne son monticule.
Marianne est sentinelle,
comme l'arbre, elle s'intitule.
En silence, elle revendique,
se tient droite comme un pic,
demi-sourire soulève la joue,
aucun mouvement dans les genoux.

Seule dans sa catégorie,
elle poursuit son voyage.
De soleil, elle se nourrit,
illustrant un court-métrage.
Demoiselle à dix ans d'âge,
cinéaste, premier stage.

Raconte-moi tes silences,
petite voyelle majuscule,
toi, la mesure de présence,
propose-moi un interlude.
Apprends-moi l'équilibre.
Tu es la seule de ton calibre.
Où se cache ta magie?
Petite fleur d'accalmie.

Perchée sur son piédestal,
tel un oiseau sur la branche,
l'écolière impériale
à la précieuse assurance
me rejoint par sa candeur,
trouve appui à l'intérieur
de ma propre fragilité!
Je suis séduite et touchée!

Toi, l'hirondelle, la belle au bois vivant,
jeune amoureuse de l'instant présent,
touche ma droiture, apaise le chagrin,
décélère la spirale de mon matin.
Toi, petite voyageuse immobile,
Marianne de l'école Notre-Dame,
tu as touché mon arbre de vie,
stabilisé ma rose des vents.

Février 2010.

L'apanage du malaise


  • Son regard perçant et persistant fit naître en moi un défilé de questions. Son insistance intrusive me poussa à vérifier si mon extérieur était en accord avec mon intérieur. De cet acharnement visuel me troublant jusqu'à rougir de honte pourtant injustifiée. Qu'est ce qui le pousse à me dévisager autant? Rien, je ne lui ai pourtant rien fait. Du moins... je pense. Enfin, peut-être que si. Non c'est impossible, ça ne doit pas être ça, à moins que. Ça y est,  j'y suis cela doit être quand...
  • Excuse-moi, j'étais dans la lune, me dit-il. 

Cru Si Fiction


  • Le monde cruel a eu raison de ma raison.Où vais-je me réfugier maintenant que cette réalité m'est insupportable? Je vacille entre mes mondes et personnages afin de survivre encore quelques instants. Mais peine perdue me voilà enseveli d'inconforts et mes dernières défenses sont mises au plancher. Je sombre et ma chute perfore les limites du monde onirique et je m'installe dans l'imaginaire de ma fiction. Ici, au moins j'y vis seul mais pourtant mes angoisses me portent compagnie. Ce malaise est l'unique lien avec la bulle où vivent encore les vivants.

Va-t-en!

Fais d'l'air... Débarrasse!
Tasse-toi! Va-t-en!
Entends-tu?
Allez, ouste!

Derrière les nuages se cachent des gens absents,
ceux qu'on a oublié d'aimer,
ceux qui ne reconnaissent pas leur valeur.

Décembre 2009

Jour et nuit.



Jour et nuit se courtisent,
quelques minutes à l'aurore
et encore le soir.

La pénombre accueille les ombres,
la nuit installe son nid.

Et lentement,
les taquineries de rayons
effacent les étoiles, une à une.

Il me reste tes yeux.

Décembre 2009.

Un pas de côté.



Dans cette course folle, ce tourbillon,
comment trouver le temps
pour un silence,
comment devenir immobile,
fermer les yeux, juste respirer?
Être ce souffle qui entre et ressort,
sentir la vie, la vraie?

Peut-être faut-il simplement
faire un pas de côté...

Décembre 2009

mardi 25 octobre 2011

Asynchrone


  • Il est né en désespoir de cause.
  • Vivre sans lendemain fait profiter le présent.
  • À vouloir être dans l'air du temps, on a le souffle court.

Libellé en 6 mots



  • Broyer du noir pour le réduire.
  • Parfois c'est compliqué de faire simple.
  • Voir dans l'autre notre vrai visage.
  • Il est critique d'art de vivre.
  • Une destination demeure lointaine sans départ.
  • Pouvoir négocier l'avenir de nos possibilités.
  • À tout croire on devient athée.
  • Les idées non partagées vont mourir.
  • Surprendre la beauté éphémère d'un instant.
  • Tous semblables à se croire différents.

Besoin criant

Écrire est un besoin criant,
comme boire et manger.
Écrire pour se nourrir
avec boire et manger.
Écrire comme voler dans le ciel,
comme sculpter dans le bois.
Écrire des lettres rouges,
des mots gris, des majuscules imposantes,
des mémos, des mémoires, des idées qui naissent
au petit matin.
Écrire comme chanter,
comme t'appeler au secours,
Écrire comme rêver, écrire pour ne pas être oubliée.
Écrire sans prétentions, avec cœur et émotion.
Écrire sans se relire,
comme un grand éclat de rire.
Écrire dans le noir, dans un lit, dans un bar.
Écrire pour le plaisir et la beauté.
Écrire pour devenir plus léger, plus joyeux!
Écrire pour toucher.
Écrire parce qu'on aime.


25 octobre 2011

Partir



Quitte ta souffrance,
tes besoins, ton aisance.
Cueille la présence
d'une vague ou d'une île.

Pars avec tes jambes,
c'est de l'or et de l'ambre.
Traverse avec tes yeux.
Regarde, rêve, imagine
un monde vrai, moins indigne.

Fais-le pour toi, détoxique!
Parcours toute la symbolique.
Va, pousse-toi, marche.
Écris, redessine, agis.
Reste pas assis, vas-y!

Décembre 2009

Pudeur publique


  • Tout artiste se compromet dès qu'il présente son oeuvre aux yeux de tous. C'est comme mettre à nue son âme sans défense. Ainsi, il donne la chance aux autres de l'attaquer, le critiquer, le juger et même le violer sur la place publique. Pourtant, il le fait tout de même, il prend ce risque car, je crois que d'une certaine façon, il sait qu'il contribue à faire vibrer chez certain la corde sensible de la résonance. De ce fait, c'est sa contribution à l'avancement de l'être humain vers une meilleure compréhension de lui-même.

Co-existence



  • Je ne suis fou qu'au côté du sage
  • Je ne suis beau qu'au coté du laid
  • Je ne suis fort qu'au côté du faible.
  • Je ne suis que par rapport à toi, que par rapport aux autres, sans toi ni les autres, je ne suis pas. 


par Tommy

Mince ligne de folie


  • Je m'imagine marcher sur la corde raide, celle qui départage ma folle raison et ma folie raisonnée. Tantôt je bascule à droite et tantôt à gauche mais jamais bien centré. Mon équilibre ne me permet pas de l'être, car il est le mélange de ces deux entités qui cohabitent en moi. L'une ne peut se passer de l'autre et vice-versa. Cette réalité me donne confiance en le possible de l'harmonie extériorisée. J'ose croire ainsi que tout est possible sans toutefois pouvoir certifier de quel côté je penche quand je l'affirme. 


L'évidence bâclée


  • La contradiction est présente en tout et partout. La plus évidente est bien entendue le jour et la nuit qui cohabite en une saine harmonie. Pourtant, chez l'être humain elle est perçue comme étant malsaine et illogique. Alors qu'en est-il réellement de la contradiction? Elle est, à mon sens, un élément qui est de nature humaine puisqu'elle contribue à la confrontation des idées contraires. L'individu qui se contredit lui-même est seulement  en train de reforger une idée qu'il avait jusqu'à maintenant. Mais cette simple explication ne dit pas tout. S'il le fait délibérément, c'est peut-être aussi en vue de forcer une autre personne à se questionner, à expliquer et à bien camper les raisons de sa croyance plutôt que de nier ses propres réflexions. Or donc, la contradiction est la provocation d'une remise en question volontaire ou provoquée qui est destinée à faire évoluer la pensée.

Besoin de trajectoire.

Je ne suis plus derrière mon masque.
Pourtant, tu me regardes sans me croire.
Je te remets calculs et paperasses.
J'ai un besoin de trajectoire.

Mes couleurs sont devenues vraies,
je suis sortie de ma détresse.
Une nouvelle danse dans la forêt
a rejoint sa demanderesse.

Je suis à la croix des chemins
avec vouloir, désirs, promesses.
C'est un début, nouveau matin,
je peux entrer dans ma richesse.

Décembre 2009.




Le bien fait du bruit.

L'amour de soi a un bruit bien à lui,
comme une résonance en dedans.
Je vis et j'apprends l'amour de moi.

Quand je vis et que je m'aime,
je fais mon bruit.

Quand on vit, on vibre.
Quand on vit, on fait son bruit,
toutes sortes de bruits.
Et c'est bien.

Le bien nage dans un bruit.
Je fais mon bruit et ma vie.
Je fais mon bruit car je vis.

Juin 2008

La musique.

Et si la musique évoquait
tout ce que les mots n'arrivent plus à traduire...

Alors, musique, apaise mon âme inquiète,
réveille ma joie, doucement,
habille-moi d'un élan de compassion,
tiens-moi la main,
le temps de relever la tête.

Juillet 2011.

Sur le quai de ma vie.

J'irai sur le quai de ma vie
et je déciderai pour moi.
J'orchestrerai mon numéro
au gré de mes talents.
Tout deviendra visible,
tout émergera du coeur de moi.
Devant l'horizon calme de ma destinée,
je commencerai cette première journée.

Juillet 2011

lundi 24 octobre 2011

À la dérive


  • Se surprendre à encore croire à l'invisible malgré tout.
  • Il se questionna sur le bien fondé de ses croyances. Son raisonnement prit naissance sur la remise en question des bases même de ces croyances qu'il considéraient comme des certitudes. D'où viennent-elles, sont-elles elle-même valables et morales? Ou font-elles parties des traditions transmises de génération en génération sans être remises en question? Ainsi donc, il se perdit dans une quête où il se perdit dans la nuit des temps.
  • Ponctuer sa vie de temps d'arrêt est préférable que de le faire de point mort.
  • Voir le reflet de nos mécontentements dans les habitudes de l'autre revient à dire que nous en sommes la source. Car, tout ce qui est apparent et existant dans l'autre doit nécessairement l'être à prime abord en nous. Sinon, comment pourrait-on reconnaître l'inexistant et l'inconnu si nous n'en soupçonnons même pas l’existence.
  • Dans sa volonté d'écrire, par qui le poète veut-il être compris? Est-ce un langage secret qui oblige le lecteur à en trouver le sens réel ou lui en attribuer un qui fait sens pour lui? Pourquoi tant de détours pour dire le fond de sa pensée? Pleure-t-il d'être incompris?

dimanche 23 octobre 2011

Dimanche brumeux


  • Il se sentit prisonnier de ses convictions. C'est alors qu'il décida d'agir à contre-conscience afin d'être en accord avec son image.
  • Oser croire en la réussite et y parvenir conforte l'ambition.
  • Dormir à la belle étoile et se couvrir de la voûte céleste.
  • Il se demanda comment il était possible de ressentir le vide en soi, puisque le vide n'occupe théorique pas d'espace. Il cessa de se questionner quand il l'a senti prendre toute l'espace en lui.

samedi 22 octobre 2011

Esprit troublé



  • Je m'inquiète de l'étanchéité du vide.
  • Malheur, je suis dépendant à l'indépendance...
  • Ma réalité m'a menti dès le départ.
  • Tombent sur moi des flocons d'amertume.

vendredi 21 octobre 2011

Pensée sombre en soirée


  • Un jour, je ne serai plus rien pour toi. Je deviendrai le fantôme de tes pensées d'une histoire déjà oubliée.