mardi 31 janvier 2012

Ça chauffe.

  • Brûler d'impatience devant le désir ardent qui allume des passions enflammées.

Temps fixe

Fixer le temps, regarder le vide et le combler de nos


instants les meilleurs. Ainsi, germera l'abondance 


des bons souvenirs.

lundi 30 janvier 2012

Ménage de printemps

  • Il fit le tri dans sa vie, il retira tout ce qui ne lui était plus nécessaire. Puis, il s'aperçut qu'il faisait partie des éléments rejetés.

dimanche 29 janvier 2012

Du temps à reprendre

  • Filmer sa vie au ralenti aide à prendre le temps de la voir passer.

Inter-connexion.

Laisser un texte faire sa place en nous.
Le lire, le relire, faire une pause. Revenir à lui.  
Un texte en cache toujours un autre.
Je me plais souvent à chercher ce qu'un auteur
peut bien vouloir nous transmettre.
Lire me met parfois sur une piste vers moi-même.
Je sens souvent l'inter-connexion entre les humains,
entre les émotions qui nous traversent,
entre les événements que nous vivons,
et toutes nos interrogations.
Parfois, je perçois une étincelle de réponse à
mon propre questionnement.
Je me sens riche de parcourir toutes les réflexions qui
me sont offertes par la lecture.

samedi 28 janvier 2012

C'est dans l'air!

La liberté dégage un léger parfum ce matin.
C'est dans l'air!  Y'a moi qui avance d'un bon pas,
puis y'a ce chemin devant... Je me sens bien.

Réussir.


On apprend à faire du vélo, en tentant d'abord de s'asseoir sur le banc sans tomber.
En déplaçant ses doigts doucement sur les touches du piano, on apprivoise la musique.
L'enfant tombe maintes et maintes fois avant d'être un habile marcheur.
Celle ou celui qui veut écrire des mots doit apprendre son alphabet.
Si l'on veut nager, il faut être capable de placer sa tête dans l'eau.
Avant de devenir un grand peintre, l'apprenti en aura fait des barbouillages, des croquis, des essais.
Combien d'exemples ici, nous pourrions évoquer!

La confiance que l'on s'accorde est essentielle pour réussir.
Chaque étape d'un apprentissage est importante.
Que dire du courage et de la ténacité!


Samedis matins.

Déguster un jus d'oranges pressées....lentement.
En offrir un grand verre à son prince.
Mettre son nez dans le pot à café...entendre siffler l'eau qui s'émoustille.  Prendre une bouchée, avoir tout son temps, même si tout traîne dans la maison. 
J'aime les samedis matins tout dégingandés!
Et le bon chien se laisse flatter sous le menton, caresser le bedon!  Et la table serait bien mieux près de la fenêtre, non ?
Je cherche la belle nappe de couleur, celle des beaux jours.
La musique poétique de Fred Pellerin invite au bonheur simple et nous enrobe délicatement.  La porte entrebâillée laisse circuler des frissons sur nos jambes nues qu'il faudra bien couvrir pour aller se balader sous les nuages! Le mercure tarde à grimper, c'est janvier.

   



 


Rupture

  • Elle le regardait, impuissante. Lui, marchait et s'éloignait d'un pas lourd et hésitant. La rencontre ne s'est pas bien déroulée, il en a résulté l'inverse de ce qui était prévu. La rupture s'est faite non sans heurt. Pincement au coeur et réalité d'un idéal rompu. La voie unique et unifiée qu'ils croyaient avoir en commun s'est séparée en deux chemins distincts incompatibles. Les espoirs et rêves partagées devront survivre seuls ou s'éteindre dans l'oubli du temps écorché. Elle le fixe toujours et espère un retour, ne serait-ce qu'un regard pour lui faire vivre l'espoir d'une seconde chance. Elle espère encore, mais pourtant, pourtant. Mais non, les pas les séparant se font plus nombreux et la somme de ces derniers réduit l'écart d'une volte-face. Lui, s'interroge encore du pourquoi de la non-réussite de la relation qu'il chérissait tant. Il ne comprend toujours pas comment une fusion peut éclater si rapidement. Au final, ces deux âmes ne sont plus soeur et cherchent en vain la lueur de la lune pour éclairer la noirceur dans laquelle ils sont plongés désormais. 

L'objet de son importance

  • Un jour, je regardais quelqu'un à la télévision. Il parlait et tous les autres l'écoutaient attentivement, absorbés par tant d'éloquences et de verbes. Moi, spectateur passif à la maison écoutait aussi, mais sans le même enthousiasme toutefois. Je l'observais, il avait certes une présence impressionnante et semblait peser chaque mot qu'il expulsait de son ouverture à parole. Pourtant, cette personne n'était rien pour moi, l'indifférence m'habitait seulement. Mais qu'avait-il donc de plus que tous ceux qui l'entouraient? Puis, le déclic en moi se fit telle une décharge électrique provoquant en moi une panne de courant. Ils lui accordaient de l'importance parce que lui s'en donnait également. Il était l'objet de son importance. J'en conclus donc que l'on doit se donner de l'importance si l'on veut l'être pour les autres aussi. Ou encore, se considérer méritant d'avoir l'attention des autres parce que l'on a aussi une place en ce monde. 

Être présent pour soi

  • Elle était débordée, mais elle avait toujours du temps à s'accorder. Elle disait d'ailleurs qu'on a toujours du temps pour ce que l'on aime.

vendredi 27 janvier 2012

Y a-t-il une porte de sortie?


Je travaille trop, parfois même les fins de semaine.
Pour me récompenser, j'essaie de combler mon manque de
temps libre en achetant des tonnes de choses matérielles.  
Ça me donne l'illusion d'être vivante! Je me récompense, c'est 
la moindre des choses. Je travaille tellement, je n'ai donc pas
le temps de profiter de tous les gadgets que j'achète.
Je vais de mal en pis! Ma vie est un tourbillon de frustrations.

Il m'arrive de rester quelques instants au lit et je regarde longuement
par la fenêtre. Ma vie se déroule comme un film en accéléré. 
Mais pourquoi donc suis-je ici sur terre? Cette existence me file 
entre les doigts, mon travail ne me passionne pas vraiment, j'ai des tonnes
de factures à payer, je ne me sens pas super bien. Si au moins, je pouvais
voir une porte de sortie....

Ah! Ça suffit maintenant, assez chialé, je dois me rendre au travail.  
Je ramasse mes affaires en vitesse craignant d'être en retard au bureau.
Pourtant, cette question ne me laisse aucun répit. J'ai 30 ans, vais-je continuer
ce rythme jusqu'à la retraite? Comment sortir de cet enfer? 
Oups! j'oubliais mon café, mon sac à main!

Des semaines et des semaines passent; aucun changement à la routine
et je suis frustrée, triste, comme une loque humaine.  En sortant du
bureau, l'autre soir, je bifurque vers la bibliothèque, histoire de me choisir
un bon livre, premier effort vers une tentative de changement. On ne sait
jamais! Je n'ai que quelques minutes, on me fait signe que ça ferme à l'instant.
Je sens l'eau qui me coule dans le dos, je suis enroulée dans un manteau trop chaud, 
mes lunettes glissent sur mon nez, je suffoque!  Mes yeux survolent 
les étagères, au hasard, me voici prenant un petit livre intitulé:  Le Why Café. Non mais, 
quel titre bizarre!  Comme si on pouvait s'interroger en prenant un café, n'importe quoi!
Néanmoins, je file avec mon livre sous le bras. 

Impossible histoire que ce livre, ce Why Café, croyez-le ou non, il  m'a renversée, 
en fait il m'a donné une tape sur l'épaule, ou plutôt il m'a lancée dans une piscine d'eau glacée!
Vous vous demandez ou je veux en venir.  C'est que je vois une lumière au bout de ma
vie plate, c'est qu'elle est en train de changer, en fait pas complètement,
mais elle se transforme peu à peu et mon tourbillon est en décélération. Je crois que je 
vient juste à l'instant d'entrer dans un nouveau millénaire,en fait, je suis dans un petit café, (le Why café en question)
je prends un bon repas, je discute avec John, Casey et Mike, (les personnages du Why café).

Si vous vivez comme moi des incertitudes, des inconforts face à votre état actuel de robot
du travail, ou d'esclave d'un mode de vie, en l'occurence le vôtre, et bien, allez à la bibliothèque
la plus près de chez vous. Trouvez ce livre. C'est urgent!







Défi d'authenticité

  • Il eut une crise, un beau matin, c'était en mai, je crois. Le ciel était dégagé après plusieurs jours de grisailles printanières. Il observait le bleu qui s'offrait à lui, nul nuage à l'horizon seul l'astre jaune souriait au jour. Il l'admirait de sa fenêtre et il se dit que cette toile azur sans tache était pour lui un signe. Le ciel ne se cachait plus derrière le masque nuageux des derniers jours. Il se dit alors qu'il devrait en faire de même et cesser d'arborer le masque sous lequel il vit depuis trop longtemps. Il tenterait de le mettre au rebut et faire peau neuve. D'ailleurs, celle-ci ne devrait pas être trop endommagée puisque couverte par le masque de l'imposture qu'il se revêtait jusqu'à maintenant. Mais comment procéder, il lui fallait un plan ou du moins une marche à suivre? Il s'entraîna en tentant de mettre sur papier ses véritables goûts et intérêts. Mais hélas, il ne pouvait le faire si rapidement car, ces derniers ont été modulés au fil des rencontres qu'il faisait. Il essaya ensuite de se poser des questions et d'y répondre le plus honnêtement possible, difficile quand on a toujours menti tant à soi-même qu'aux autres. Il dut répondre en fonction de lui et non dans un but qui était soit de plaire ou de placer des pions dans l'optique d'obtenir un gain quelconque. Il n'était même pas en mesure de dire comment avec certitude comment il se sentait. La seule piste de réponse était l'angoisse qui montait de ne savoir quoi répondre à cette question pourtant si simple. Puis, le téléphone sonna au loin, il devait aller répondre en respectant son nouvel objectif d'honnêteté. À l'autre bout du fil parlait l'aspect de lui mis de côté ce matin. Il ne savait comment réagir. Il devait être franc envers lui-même tout en parlant avec son ancienne vie. L'angoisse à son comble, il dut se résigner qu'il n'était plus capable de faire la différence en lui et l'ombre de son masque. La confusion de son identité, forgée par le jeu des apparences, a fini par lui retirer tout espoir de se retrouver lui-même. Il se résigna donc à jouer le jeu et continuer de faire semblant, l'élément dans lequel il était vrai et compétent. 

la porte de la clôture.

Certaines personnes restent de l'autre côté de la clôture et observent
attentivement la vie qu'elles aimeraient mener.
Pour des raisons bien personnelles, elles n'ouvent pas la porte de la
clôture et ne parcourent jamais cette vie exaltante.
Pourquoi sommes-nous ici au fait?
inspiré de: Le Why Café de John P. Strelecky

jeudi 26 janvier 2012

Que disais-tu déjà?

Tu me parles depuis longtemps mais c'est aujourd'hui seulement que j'entends ta voix.
Je veux dire le ... "son" de ta voix. Tu prends parole d'une façon vraiment particulière!
Seulement toi  possèdes ce timbre!   Non mais c'est vrai,  ta voix en ce moment
vibre de toutes ses cordes!  Que disais-tu déjà?

Se pencher.

Faire l'exercice de se pencher. Se mettre à la hauteur de l'enfant qui nous parle.
S'asseoir tout près du vieillard qui ne peut plus se lever. Plein de trésors au niveau
des yeux...au même niveau que soi!
Je me suis amusée à me coucher au ras du sol et à observer en été toute la vie
qui grouille dans l'herbe.  C'est formidable! 
S'accroupir et cueillir ce tout petit caillou blanc, parfait pour une collection.  
Ramasser le bout de bois poli par les marées et s'en faire une poignée, un crochet 
ou un butoir.  Cueillir cette feuille morte aux pointes séchées, la placer au centre
d'une histoire imagée, d'un livre de chevet.
Que de choses passent inaperçues quand on a la tête dans les nuages, quoique parfois
les nuages ont de ces formes...on voudrait les cueillir aussi!
Se pencher, c'est beaucoup plus que de la gymnastique!


mercredi 25 janvier 2012

Fiouuuuuuu!!

Une photo de 1984.
Deux jeunes enfants dans un paysage bucolique.
L'un poussant l'autre maladroitement installé sur un trois-roues de plastique.
Allez! les enfants, souriez!  Clic!  Voilà une magnifique photo pour la suite du monde!
Trente ans plus tard, la maman nostalgique ressort de l'album le cliché de ses rejetons dodus souriants.
Fiston, cet adulte aujourd'hui, tient maintenant dans ses mains l'agrandissement de ce moment unique d'un été oublié.

Oui, maman, je vois bien que c'est moi, mais en même temps, ce n'est plus moi!

En quelques secondes, cette phrase si courte venait de remettre les horloges à l'heure.
C'est vrai, on est jamais la même personne, extérieurement du moins!


Élan passager de volonté

  • Espérer, tant espérer. Je me figure des réussites, des exploits, des honneurs, mais pourtant, pourtant. Dès que je quitte l'antre secret de mon être, je ne vois plus que la réalité habillée de la dure réalité. Mes forces et mes faiblesses, d'ailleurs surtout mes faiblesses sont reflétées par le miroir qu'est la vie et davantage le reflet des idées qu'on les autres de moi. J'étouffe, j'angoisse, je désespère... Puis dans un élan de lucidité, je m'aperçois de la futilité du babillage d'autrui. J'ai accordé de l'estime au commérage des autres plutôt que de la transposes en moi. Le monde à l'envers se retrouvera sur un chemin que j'aurai emprunté et non suivi. Je tracerai donc ma propre route et irai où bon me semble jusqu'à ce que je tombe sur quelqu'un qui croisera ma route et me fasse douter du chemin que j'ai emprunté. Ai-je vraiment choisi ou davantage eu l'impression de choisir... Puis, par trop de souffrance, je retournerai dans l'antre secret de mon âme et attendrai mon autre élan de volonté.

Voler du temps au temps.

Immobile! Oh! à peine quelques secondes,
mais complètement immobile, le temps
s'est arrêté.
C'était hier, au milieu du matin, 
je me suis envolée si loin, sans bagages, 
sans aucune idée de la destination,
mollement, tout à fait inconsciemment.
Peut-être était-ce la mort 
qui me soulevait ainsi? 
Je ne sentais plus mes poumons respirer 
ni battre mon coeur. 
J'étais dans un espace inconnu, 
mais pourtant si doux. 
Un écran de brouillard.
Et moi enveloppée
récupérant, je ne sais, quelle fatigue
dans une somnolence demi-consciente, 
un état de veille vacillant, les yeux fixes. 

Si le professeur dépose ses yeux sur moi,
il se peut qu'il m'interpelle...

Je sursaute, échappe mon crayon, 
replace ma personne sur cette chaise
si inconfortable! 
Rappel à l'ordre instantané. 
Je sens mes joues devenir toute rouges
et mon cœur battre la chamaille! 

C'est bien cela être dans la lune!...
Quelques secondes merveilleuses volées
au temps de ma journée!

mardi 24 janvier 2012

Doux de coeur.

Je connais un petit garçon doux de cœur.
Il est patient, conciliant avec ses frères.
Il attend son tour et est bon joueur.
Parfois, taquine ses sœurs, crie, pleure...
Quand je lui parle, il me regarde dans les yeux.
Quand je lui pose une question, il répond de son mieux.
C'est un cœur doux, un doux de cœur.
Je suis bien à ses côtés car la chimie passe entre nous!
Jean-Gabriel a 5 ans et sourit souvent de toutes ses petites dents de lait.
Il les vérifie de temps à autre, espérant en trouver une qui branle!
Chez lui, on fait l'école à la maison. La lecture le passionne. 
Il compte facilement jusqu'à 50 et connait quelques mots d'espagnol.
Des pièces de théâtre, il en a quelques unes à son actif. Sa dernière
représentation racontait la vie d'un grand chevalier.
Il nourrit les chèvres, les poules et les oies avec sa maman, matin et soir.
Céleste, le grand cheval percheron noir, est son confident, son ami. Un jour, ils partiront en ballade dans la forêt seulement tous les deux.
Patiner sur son grand lac gelé le rend frissonnant de bonheur tout comme le soccer durant l'été.
Oh! J'oubliais de vous dire, il cultive aussi, durant la saison estivale, un tout petit jardin, mais c'est "son" petit jardin.
Le soir, il s'endort avec une poupée de chiffon, une poupée garçon, c'est important car ils ont de vraies conversations.
Je connais ce petit garçon, ce cœur doux, ce doux de cœur.
C'est un vrai bonheur!

J'ai une dent contre toi...

Là où je vais c'est loin.
Là où je rêve c'est tellement ailleurs...
Là où je travaille, c'est bruyant.
Là où je mange, c'est cher.
Là où je dors, c'est petit.
Là où je t'aime, tu oublies.

L'autre volet

  • Pourquoi les gens bien ont-ils un côté sombre bien développer mais surtout habilement caché?

Lequel choisir?


Suis dans la lune, complètement dans mon monde, je désire visiter les souvenirs.  
Devant un choix considérable, je survole ces petits îlots lumineux qui clignotent
pour attirer mon attention. C'est un village populeux, absolument animé, coloré.
Je souris de les voir si nombreux, si présents. Quelques-uns évidemment veulent
remonter à la surface.  Ont-ils l'espoir de revivre?  Et lequel puis-je choisir en premier? 
Y en-a-t-il un plus brillant que les autres, plus mémorable, plus significatif?
Je participe à ce déroulement muet et peu à peu je cueille, je mets en poche, je visionne.
Tous mes souvenirs peuvent se visionner. Il m'arrive d'en rejeter un par-dessus bord, comme une queue de fraise, un indésirable, un mauvais. Puis un autre, un "pas comme il faut", un douloureux! 

Mais, consciemment, je retiens les plus beaux, car j'ai l'opportunité de choisir.
Je possède aussi  la capacité de recomposer les moins intéressants. Alors,
au creux de la main, je les épie, je les déplie juste assez pour leur insuffler une couleur
différente. Mon regard se transforme. Je suis toujours dans la lune, dans mon monde.
C'est mon monde de souvenirs à moi.

Confiance

  •  La confiance naît-elle des encouragements d'autrui ou de ses réussites soutenues?

Deux oreilles...

Le vieux sage à la barbe blanche parlait peu.
Il semblait cependant toujours intéressé à entendre, à observer autour de lui.
Pensif, contemplatif, curieux il était. Un homme joyeux, tout simple.
De surcroît, il avait une bonne écoute!
Lorsqu'il s'exprimait de façon concise, ses conseils étaient de bon aloi.
Me voyant surprise, il m'avait expliqué ceci:
"On m'a donné une seule bouche et deux oreilles alors,
j'écoute plus que je ne parle"
.
Bien dit!

De l'autre côté du feu.

Tu  replonges dans la mer de ton silence.
Comme tu le désires! Comme tu es bien!
J'attendrai.
Tu peux t'asseoir de l'autre côté du feu.
Je veux que tu sois en face de moi. Je pourrai deviner la destination.
Juste à regarder les vagues. Tes yeux cherchent déjà l'horizon, la terre ferme.
Et puis, la flamme fait une lumière sur ton histoire, mon matelot...



Sur quel poste émettez-vous?

Je suis dans l'expérience actuelle de ce que j'ai émis... par mes pensées!
Le cerveau étant ce puissant émetteur-récepteur de fréquences électro-magnétiques,
il émet donc certaines vibrations choisies par moi:  amour, haine, bonheur, authenticité, euphorie,
plaisir, jalousie, colère, etc... Tout ce à quoi je pense porte une fréquence qui s'envole immédiatement
dans l'univers, traversant même la matière la plus dense, rejoignant d'autres vibrations, énergies de
même acabit.  C'est l'impressionnante loi de l'attraction! Une chose attirant ce qui lui est semblable. Je comprends que quelle que soit ma fréquence émise (ma
pensée) celle-ci est attirée vers moi.  Puissant jeu d'aimants! 
 
J'ai comme un puissant désir aujourd'hui d'émettre certaines pensées fortement agréables!
Sur quel poste émettez-vous en ce moment?

Le déséquilibre de l'équilibre.

  • En quête d'équilibre, je pèse chacune de mes actions dans le but de ne pas exagérer. D'ailleurs, l'équilibre n'est rien d'autre que le centre entre l'excès et l'abstinence. On nous casse les oreilles qu'il est important d'avoir une vie équilibrée afin de mener une vie saine. C'est un casse-tête complexe que de doser le tout, je dois couper dans ce que j'aime le plus afin de ne pas me priver de ce que j'aime le moins. La recherche de l'équilibre parfait me donne l'image d'une balance qui veut être comme une ligne droite où les contreparties sont aux extrémités. En y regardant de plus près, je figure cette ligne droite à celle d'un moniteur affichant l'arrêt du coeur d'un patient alité. L'équilibre tamise les passions et augmente le sentiment d'une vie ordinaire. Je tente de m'imaginer un monde où ce principe serait maître absolu. Qu'en serait-il des avancées que font ceux qui s'impliquent le plus dans leur travail? Cela ressemblerait à un coït interrompu, le chercheur est sur le point de trouver la réponse à ses questions, mais il est 5 heures. Il range le tout et remet à demain sa découverte. Les grandes découvertes naissent des passions et non de l'équilibre! 



lundi 23 janvier 2012

L'abonnement

  • M. Linsar s'abonna débonnairement à un centre de culturisme de l’enthousiasme. Mais au fil de temps qui est dispendieux à cet endroit, il s'aperçut que le centre ne lui procurait aucun plaisir et que les changements espérés les étaient interdits. Il s’enquit donc au responsable de l'endroit et lui fit part de ses insatisfactions. Le gérant sur ses gardes lui répondit que ce n'est certainement pas l'endroit qui fait défaut mais,  bien l'implication de ce dernier qui n'était pas assez important. M. Linsar s'objecta mais rien à faire l'administrateur en charge du centre lui demanda de s'accorder une autre semaine mais cette fois en travaillant plus fort. Il en fut ainsi, il travaille d'une ardeur qui lui était inconnue et s'impliqua comme jamais. Pourtant, après une semaine de travail acharné les résultats promis faisaient l'école buissonnière. M. Linsar, honteux devant tant de non-réussite ne retourna pas voir le gérant car, désormais il s'en attribua la faute et ne crut plus en ses chances de réussites. Il se résigna donc à demeurer abonné au centre pour l'aider à passer à travers cette mauvaise phase de sa vie qui a commencé dès l'instant où il a mis les pieds dans cette bâtisse. Il se remercia même d'y être venu car, il se dit que s'il n'avait pas commencé, où en serait-il rendu!

L'échec de la réussite

  • Qu'en est-il de l'effort de nos jours? Je regarde autour de moi et ne vois que l'abandon au premier tour. Le laisser-aller devant l'échec initial. Le tourbillon de l'évitement devant l'implication et ne serait-ce que l'once d'un don de soi. Je m'interroge sur les causes de ce revirement de situation. Puis, devant l'évidence d'un instant, un éclair est passé m'indiquant une piste à suivre dans ma réflexion. La non-réussite est valorisée en l'embellissant plutôt que son inverse. Désormais, on peut comprendre qu'il est important de réussir son échec!!! 

dimanche 22 janvier 2012

Éteindre les lumières

  • Il souffla en silence les seules lumières qui éclairaient sa journée... Il était seul face à son anniversaire et nul souhait le rendit heureux...

samedi 21 janvier 2012

Encore le temps...

  • Le problème avec le temps c'est qu'il est soit toujours en retard ou en avance.

L'hiver et la fin d'un cycle.

  • Tic Tac, Tic Tac, le vent souffle et fait valser ces dernières feuilles qui résistaient encore à l'air froid qui ne se fait plus rare en ces jours raccourcis. Pourtant, pourtant, la vie a pris son essor sans effort, elle croît et tend vers son autonomie. D'ailleurs, le temps froid lui permet de se durcir, de terminer sa maturation. Elle devient adulte et se sépare de son point d'origine pour aller l'établir loin de l'arbre qui l'a vu naître. Elle prend plaisir à savourer le cadeau qui lui a été offert et faisant quelques excès bien sûr, ça fait partie de l'évolution que de commettre des erreurs de parcours. De son côté, l'arbre-mère se fait vieille, elle a accompli son rôle et son cycle tire à sa fin. Elle reste impuissante face à un avenir qu'elle connaît déjà parce que tel est l'évidence qui l'a vu naître elle aussi. Trop de temps est passé et la sève circule plus difficilement et la vie la quitte lentement. Les blessures ne cicatrisent plus et les nouvelles poussent ne pointent plus. Sa peau change et n'affiche plus la même couleur d'antan. Elle s'isole et s'affaisse lentement sous le poids des années qu'elle a si durement porté. Mais elle assume pleinement car, elle a en elle le sentiment du devoir accompli. Elle a semé et fait sa part du travail, elle a accompli son rôle qui lui était attribué. Elle a donné naissance, permis la survie et la pérennité de son espèce. Ainsi va la vie, on naît, on donne plaisir et satisfaction à ceux qui nous ont mis en scène. On apprend de par les soins qui nous sont donnés. On devient autonome et prenons notre élan. Le tout sous le regard constant et bienveillant de nos donneurs de vie. Puis le cycle recommence sans cesse en donnant toujours la vie, la vie et encore la vie... Ainsi va donc le cycle incessant telle une roue qui accomplit sa révolution sans interruption. Ce processus humanise l'humain en le rendant semblable à tout ce qui l'entoure car, la nature ne fait pas de distinction entre une jeune pousse émergente et l'embryon qui se forme. Tout aspire à obtenir le meilleur de ce que la vie lui offre et y contribuer, à sa manière, à son tour et espérer avoir aider un peu à améliorer le sort de ce qui l'a accueilli...

Un aller-retour

  • Il m'arrive de quitter mon point initial afin de progresser vers un idéal qui se situe à l'origine de mon point de départ. Comme de quoi, on va souvent vers le connu en croyant débroussailler des terres inconnues. Ainsi va le cycle de l'éternel recommencement. Ou est-ce parce que l'inconfort de la nouveauté me ramène à un niveau plus acceptable de malaise. Toutefois, cette marche vers la nouveauté n'est pas vaine en soi. Tout le chemin parcouru nous fait vivre de nouvelles expériences et le retour au point de départ ne serait que le moment d'intégration de ces nouveautés avant un autre départ. Un pas à la fois, j'imagine...

mercredi 18 janvier 2012

Vivre ou mourir?


  • Rien ne sert de mourir, il faut vivre à point!

Tête au repos ou non?


  • Nul ne sait comment se déroulement les évènements de sa vie et pourtant tous appréhendent un jour ou l'autre son avenir qu'il soit rapproché ou non. Le fait-il pour orienter sa vie dans le sens où lui le voudrait ou tente-t-il de le prévoir afin de diminuer l'angoisse de l'inconnu? N'empêche que d'occuper son esprit le rend peut-être un peu moins préoccuper. Donc, faudrait-il occuper notre temps afin que notre tête cesse de trotter sans arrêt ou davantage se laisser guider vers la voie de la confiance en l'avenir?

samedi 14 janvier 2012

Parfois, parfois...

  • Parfois, je souffre d'être moi-même. D'avoir une identité et une personnalité qui peut différer des autres et me rendre unique. N'est-ce pas ce que plusieurs estiment comme essentiel, être unique?Pourtant, oui pourtant, je souffre parfois de ne pas être comme les autres et sentir que je fais partie du groupe, d'un clan et vivre moins intensément ma solitude. Comment faire pour jauger cette querelle identitaire entre la différence et la ressemblance? Être unique et comme les autres à la fois. Je pense que la réponse ou un début de réflexion repose sur le fait d'assumer ses choix et sa personnalité. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. C'est donc ça vivre dans l'ambivalence des contraires?

vendredi 13 janvier 2012

Émotif

  • Les émotions sont tellement volages qu'elles peuvent surgir en vous sans que vous en sachiez la cause réelle. Elles arrivent, s'installent et prennent possession de tous vos moyens tout en vous les faisant perdre. Mais que faire lorsqu'une d'entre elle nous éclate en plein coeur? 

Petits bonbons des 6 mots.

Une passion jouit par elle-même!
Le passé ne nous reconnaît plus.
Avoir le courage à fleur de pot.
Douleurs de faim de vie ignorées.
Plume somnambule se lève pour écrire.
Soleil au zénith fixe la terre.
Vous avez l'heure, j'ai le temps!
Beaucoup perdent le goût du silence...
Juger l'arbre à ses fruits...confits!
Feuille blanche comme janvier sans Soleil.
Le nuage se découd, il neige!
L'appel à neige lancé aux nuages!
Séparer l'abondance en grains de semence.
Sourire naît à la pointe du coeur.
Constance avance souvent à petits pas.
Girouette cherche le sens du vent.
Barque rêveuse au fil des heures.
Les bombes sont à l'intérieur de nous.


mardi 10 janvier 2012

Vers un conformisme comportemental?

  • Qu'est-ce qu'un reproche? Pour moi, j'y vois une tendance vers le mot rapproche, dans le sens du rapprochement. Alors un reproche serait-il une tentative de rapprochement...? La réponse est oui selon moi! Je m'explique, reprocher à autrui revient à lui dire que l'on voudrait que ses agissements soient sur les mêmes rails que les nôtres. C'est donc une manière de réduire l'écart entre l'irritant et l'irrité en empruntant un chemin commun. Toutefois, je ne dis pas que c'est une bonne méthode ni que c'est nécessaire. J'y vois seulement le rapprochement vers un comportement unique qui ne créerait pas de friction entre une réalité qui est sienne et celle d'un autre qui nous est extérieur.

lundi 9 janvier 2012

Nuance!

" Nuance est importante"
Cette phrase est surprenante et me porte à réfléchir.
Une nuance, chacun sait ce que c'est.
Parfois, une teinte un peu plus forte, un peu plus faible.
Ce peut être une nuance...dans le ton de la voix.
Nuance de compréhension, celle qui fait que tout à coup l'on comprenne...
Nuance est toujours petite.
Petite oui, mais non pas insignifiante.
Nuance est perceptible, délicate, présente.
Elle ouvre une porte.
Et peut parfois faire une différence significative.

Chatouillerie


  • Ce chant épique lui provoqua des démangeaisons

La fermes-tu?

  • Devrait faire taire quelqu'un qui crie de joie?

dimanche 8 janvier 2012

Le voile levé

  • Voir la vie basculer dans un univers inconnu, impalpable, nous remet en question. Remets en perspective l'imperméabilité de la vie vs son contraire. On en fait la triste constatation devant les faits accomplis. Sans que l'on s'y attende, les évènements nous dictent que l'on doit s'occuper de nous et surtout, surtout de tous ceux qui nous entourent. On a toujours besoin de tisser des liens qui un jour nous soutiendront en cas de besoin. Ce n'est pas des relations utilitaires mais davantage unitaires, nuance est importante ici.

samedi 7 janvier 2012

Remplir une tirelire.

C'est facile!
Je dois observer.
Je doute ici que vous me suiviez...
Bien sûr, j'ai une tirelire.  Elle est bleue, à demi-remplie...
J'oublie souvent d'y placer quelqu'argent.
Non, ce n'est pas cette tirelire-là que j'aime remplir!
Il s'agit de la tirelire de la joie.  Vous la connaissez celle-là?
C'est facile!
Vous devez observer.
Qui? Quoi? Comment? ...La tirelire de la joie?
En fait, observer et vous approcher. Rester
auprès de gens qui ont déjà rempli leur tirelire de joie!
Aujourd'hui,  je suis restée stationnée et j'ai pris un thé
avec une femme et un homme dans la joie.
C'est simple comme ça!
À mesure que le thé je buvais, ma tirelire de joie s'emplissait, je n'osais
pas mesurer la quantité, mais le gradué de mon sentiment joyeux se déplaçait
vers le haut.  J'aurais pu y jeter un coup d'oeil, mais je suis restée discrète.
Parfois, on s'imagine des choses mais cet après-midi,
j'ai vraiment rempli ma tirelire de joie jusqu'à ras bord.
Je suis revenue à la maison avec une bien plus belle énergie.
Merci!





Bien que...

Bien que je sois timide, j'écris.
Voici une nouvelle thérapie.
De petites phrases émergent de je ne sais où,
mais elles demandent à naître.
Elles ont le droit de parole; je leur laisse le chemin libre.
Parfois elles se bousculent, veulent toutes sortir en même temps.
Elles sont très indisciplinées, car il y a longtemps qu'elles attendent.
Je leur fais signe d'être patientes, mais mine de rien, elles continuent à pousser vers la sortie.
J'ai décidé de ne pas intervenir; elles apprendront bien à s'autogérer tôt ou tard.
Depuis que je ne les gronde plus, je remarque qu'elles sont plus calmes, elles arrivent
presqu'à former des colonnes, des lignes d'attente. Oh! pas tout à fait droites, mais ça
me plait de leur donner un score.  Discrètement, j'analyse, je classifie, je fais comme
si c'était moi qui décidais, je leur invente une beauté, je les laisse m'impressionner!
Et elles récidivent!
Bien que je sois timide, l'écriture me délie la gêne, me dégèle la pensée, me prolifère la langue!

jeudi 5 janvier 2012

Plaisir perdu et retrouvé


  • Retrouver le plaisir d'écrire pour soi est tellement meilleur lorsque l'on y retrouve la réelle source de sa satisfaction. Je m'y étais perdu sous l'effet d'une écriture incomplète et parfois trop concise et qui procure soit une satisfaction immédiate ou une déception culminante. En effet, j'ai dû me réapproprier le plaisir d'écrire pour le seul et unique besoin de créer et d'aimer ça!!! D'ailleurs ma vie est plus claire par écrit qu'autrement, on moins on peut corriger même une fois passée!!!

Le maître et l'élève

  • C'est un fait depuis déjà un bon moment, il y a un rapport étroit entre le maître et son élève. Mais qui choisit qui au fait? Est-ce un élève qui lui est imposé ou est-ce le maître qui choisit? Mais la question n'est pas là. Sur quoi se base le maître pour évaluer les progrès de son apprenti? Analyse-t-il en fonction de ses propres valeurs en sublimant celles de son élève? Et s'il étouffait tout le potentiel de son futur sous le prétexte que c'est lui qui a raison? Quelles en sont les conséquences? Le nouveau aura-t-il la chance de renaître ensuite lorsque sa formation sera terminée? Je crois que oui, on refait toujours surface, la vraie personnalité est toujours enfouie en soi et attend de naître. Il doit juste prendre l'essence de l'enseignement et y greffer la sienne afin qu'il fusionne et devienne la somme des deux et ce jusqu'à ce qu'il devienne maître à son tour. Au final, tous contribuent à l'épanouissement de son successeur et de son apprenti par la même occasion.

Horaire chargée

  • J'arrive à la banque, d'ailleurs j'avais pris rendez-vous depuis très longtemps. Je pense même que je l'avais pris entre deux rencontres que j'avais au bureau. Il faut rentabiliser son temps par une bonne gestion de l'agenda. C'est la clé de l'organisation et du succès dans ma vie ou plutôt celle de mon entreprise. Le fait est qu'en me dirigeant vers la banque, j'ai manqué de temps pour une commission que j'avais remis trop souvent à plus tard. Comme je ne voulais pas être en retard à mon rendez-vous, je l'ai une fois de plus remis à une autre fois. J'attends dans la salle d'attente, quoi faire d'autre pendant cette perte de temps inefficace. Le temps m'oppresse et me hante, tic tac, tic, tac sans arrêt. La porte s'ouvre enfin et il m'invite à le rejoindre et à prendre place sur la chaise en face de lui. Tout de suite après les paroles d'usages il me demande ce qu'il peut faire pour moi. Mais il ose ajouter une phrase toute simple et pourtant pas banal qui chavira mes priorités que je m'étais fixé avant de le rencontrer. Il me dit, comment puis-je rendre ce temps plus agréable pour vous? Mais c'est quoi cette question? Un piège ou quoi. Je ne sais quoi répondre. Je prends tout mon temps afin de lui donner une réponse digne de sa question. Tic, tac, tic, tac. Puis ça y est, je l'ai enfin. Je lui réponds tout simplement : "Il me ferait le plus grand bien si je pouvais placer du temps pour ma retraite, car présentement il m'en manque tout le temps." Il m'a bêtement répondu qu'il n'était pas attitré aux prêts temporaires mais aux placements à long terme et qu'il ne pouvait me garantir mon avenir. Je me sens perdu et j'ai quitté son bureau. Après tout, il n'y avait plus une seconde à perdre ici. 

Erreur de jeunesse


  • Elle porte en elle le fruit défendu d'une flamme passée.

mercredi 4 janvier 2012

Grain de sable


  • Voir le temps avec tant d'insistance, accorder du temps à cette observation qui ne fait que le voir tomber grain par grain. Est-ce ainsi que l'on nomme un passe-temps?