samedi 30 juin 2012

L'école de Jérémie.

Jérémie a beaucoup d'énergie dans son corps de 10 ans. C'est un garçon qui a des opinions sur tout ce qui l'entoure et il aime bien les exprimer, les partager avec son public.  Habile sportif, il saute sur le trampoline, s'exerce au soccer dans une équipe dynamique, fait de la corde à Tarzan et tond le gazon autour de la jolie maison de ses parents.  Matin et soir, il fait le train, c'est à dire qu'il se rend à la grange nourrir les lapins, les oies, les canards, le cheval et les chèvres.  Oups! Il faut aussi penser à arroser le jardin de tomates, basilic, salade et petits radis croquants. L'orégami le passionne, la bicyclette lui fait parcourir des kilomètres de gravelle près de chez lui et la lecture est un moment qui lui permet de se calmer avant d'aller au lit. Ce qu'il préfère ce sont les bandes dessinés de toutes sortes. Je dois mentionner son coup de coeur pour les lego, ces petits blocs de plastique qui permettent des constructions de toutes sortes!

Ce petit garçon est un hyperactif; il a de la difficulté à demeurer en place, a un grand besoin de bouger, de parler.  Il forme à lui seul tout un comité d'accueil, va facilement vers les gens avec un sourire de belles dents blanches et raconte, questionne, s'intéresse accumulant ainsi toute une série de connaissances.  Notre ami, l'aîné d'une famille de 6 enfants, prend son rôle de grand frère très à cœur.  Il est de bon conseil et assez responsable pour surveiller ses deux petites soeurs lorsque maman lui demande quelques minutes de repos.

Jérémie n'est jamais allé à l'école publique.  Il se sait choyé de vivre une école différente, une école à la maison.C'est sa maman qui lui enseigne tous les après-midi de la semaine.  Il progresse très bien et se sent confortable dans cette alternative.  Évidemment, ses deux frères l'accompagnent dans cette aventure qui demande, on s'en doute bien, toute une organisation.  Ce rôle est tenu par une femme extraordinaire, pleine d'idées inspirantes pour faire vivre à ces jeunes des apprentissages académiques précis, dans une atmosphère qui valorise adéquatement leurs potentiels, leurs intérêts et leurs forces.  Cette maman a compris que chaque enfant a son rythme et ses préférences, alors elle observe, conseille, encourage, réprimande à l'occasion, tout ceci dans le seul et unique but de leur offrir une qualité d'enseignement qui respecte leur vie de jeunes enfants curieux, affamés de connaissances.  Apprendre d'une façon ludique stimule leurs petits cerveaux et leur créativité.  A l'occasion, ils ont des sorties et rejoignent d'autres enfants qui font également l'école à la maison.  Ce sont des activités de groupe très enrichissantes qui permettent des échanges et des amitiés nécessaires à leur développement. Ils sont inscrits à des cours de musique et d'espagnol, à l'extérieur de la maison, le samedi.  L'apprentissage a différents visages et peut se vivre partout, à chaque instant.

L'été c'est congé d'école, comme pour tous les écoliers du monde. Les journées sont longues et c'est un plaisir de les étirer jusqu'au coucher du soleil. Cela laisse du temps pour rêver, flâner dans les champs, bricoler avec papa une cabane dans la forêt, observer la nature, se gaver de petits fruits délicieux et pourquoi pas, dormir sous la tente! 

Je te trouve chanceux, Jérémie, de faire partie d'une telle équipe.
Maman tient l'école dans ses bras, dans son cœur. Papa travaille à la maison et vous apporte un soutien considérable dans tous vos projets. Il vous apprend la débrouillardise, l'autonomie et la responsabilité de vos gestes.  Tes parents sont présents à tout moment pour vous tous.  Je te regarde grandir, t'épanouir et je partage la joie de tes parents ainsi que leur fierté.  Tenir une école à la maison demande énormément d'énergie et d'organisation car il y a aussi les repas à préparer, la lessive, les autres enfants plus jeunes, les loisirs, les projets personnels des adultes, etc.
Chapeau à maman! Chapeau à papa!

En attendant que tu puisses toi-même prendre conscience de tout ce qu'ils t'offrent, je leur exprime toute mon admiration.

Je t'attends bientôt pour une visite à la maison. 
J'ai moi aussi du temps de qualité à partager avec toi!

Mamilène!


vendredi 29 juin 2012

Un artiste devant sa toile.

Placer sur la table quelques fleurs épanouies dans un joli pot me fait envie. Écrire une carte de souhaits en prenant le soin de choisir les mots me fait sentir tout à coup si vivante et importante pour l'autre. Lancer un coup de fil à une amie perdue de vue fait éclater les souvenirs et les rires. Te caresser l'épaule en passant te fait signe que je t'aime, malgré le tourbillon de nos vies écarlates.
Me balader, me perdre dans les rues, stimule mon inspiration ;  j'imagine toutes sortes de combinaisons de couleurs et de formes pour la maison, le patio, le jardin de fleurs! J'aime sentir que je suis privilégiée de vivre, de voir, de composer ma vie, de choisir le meilleur. Un joli tableau dans la vitrine me fait voyager tellement loin.... il colore toute ma journée et dépose en moi des 
instants de bonheur. Je ne sais pas si vous êtes musicien, décorateur, forgeron, si vous dessinez, bricolez, mais le simple fait d'observer la beauté environnante, de créer ces petits moments magiques m'apportent autant de satisfaction qu'un artiste devant sa toile achevée!

dimanche 24 juin 2012

Ne rien faire!

Simplement être ici et entendre les bêtes à plumes vociférer...jeter un regard sur le mouvement gracieux du feuillage luisant de vivacité. Rien ne presse en ce moment. Il se peut que je persiste à ne rien faire!
Un train refait sa course et lance son avertissement comme pour insister sur son imposante présence.
Très loin un bruit de tracteur me parvient; les foins sont commencés, c'est la première coupe de l'été.
Une petite poussière s'est déposée sur la table extérieure, essoufflée d'une course dans l'invisible.
Curieux, le chat s'approche doucement, cherchant ma main caressante.  Sa gorge de velours gris libère un ronron réconfortant.  Dans ma chaise longue très confortable, je crois bien que je ferme les yeux, enivrée de ces rassurantes présences. Je suis gavée et ne demande rien de plus. Subtilement, l'image de l'impermanence se présente comme un voile sur ma sensation de bonheur si confortable; je la laisse circuler. Mon état méditatif est complètement enveloppant et ne permet pas d'intrusion. Il y a bien quelques pensées flottantes qui insistent  pour s'installer dans ma tête vagabonde et me faire reprendre le fil de mes activités...mais qu'il est bon de goûter cet instant en rêvant qu'il pourrait s'installer pour quelques jours. 

Céleste

Danser sous un croissant de lune et chanter sous les étoiles. Telle était son quotidien, car oiseau de nuit elle était. Le soleil lui faisait faire des cauchemars, elle préférait s'en méfier. Ainsi, elle devint blanche comme la nuit au soleil, immaculé comme la neige qui l'avait vue naître. Elle était heureuse de sa situation et ne se plaignait jamais de sa solitude nocturne, jusqu'au jour où la vue lui joua un tour et sa vie bascula dans l'hémisphère qu'elle avait tant fui. En effet, lorsque son sommeil léger lui masquait les heures de repos nécessaire, elle entendait des bruits inconnus. Des cris, des pleurs,  mais aussi des rires et de la musique. Ses moments de restauration onirique devinrent donc de plus en plus écourtés parce qu'elle portait son attention vers ce lieu où tout bougeait. 

Elle voulait désormais faire la lumière sur cette curiosité qui grandissait plus la lune montait vers le ciel de sa nuit. Non, elle ne tomba pas amoureuse comme tant de contes déjà écrits. C'était davantage la curiosité de la vie diurne qui l' intriguait .


Puis, un jour alors qu'elle avait bien mûri ses intentions, elle prépara son escapade sous la chaleur du jour. Elle se para d'un voile pour se protéger des rayons qui auraient brûlé sa magnifique peau blanche sans tache. Elle se laissa guider par tout ce qu'elle entendait et ses pas la conduisirent en plein coeur d'une vaste cité. L'émerveillement prit naissance en elle, toutes ces couleurs, ces murs ornés de sublimes décorations, les odeurs envoûtantes des fleurs et des parfums des dames finirent par la séduire totalement. 


Elle porta son regard vers tout ce temps passé seul dans la forêt, sous une lune qui masque les couleurs et où la vie pullule moins qu'ici, dans ce lieu qui bouillonne de vie. Le regret s'empara d'elle mais elle se fit la promesse de ne plus perdre un instant de sa vie. Elle s'habituerait à cette chaleur et aux rayons, elle en avait la ferme intention.


Elle rencontra donc le premier habitant et lui adressa la parole. Il était sommairement vêtu, le visage mal rasé, mais son langage était très coloré, contrairement à ses habits! Il s'approcha d'elle et lui prit les deux bras en l'invitant pour une petite balade. Enthousiaste à cette idée, elle ne résista pas et suivit cet homme aux intentions peu claires, tout comme les idées de la belle Céleste.


Puis, le sourire jauni de l'homme se transforma en grognements gutturaux, ses manières jusqu'à maintenant acceptables devinrent moins soignées et la belle comprit alors que ce dernier avait d'autres idées que la simple ballade. Elle s’enfuit sans demander son reste.


Elle se dit alors que ce devait être un accident de parcours et que tous ne pouvaient être comme ce malfrat. Elle retourna donc au village, mais cette fois, plus discrète dans ses manifestations de joie et de surprise. 


Elle opta pour un poste d'observation en hauteur. Ainsi, elle pouvait tout voir et tout entendre. Elle y passa de longues heures sans broncher et sans être dérangée par quiconque. 


Tout était si beau, mais quelque chose lui chatouillait l'esprit. Tous étaient regroupés entre ces murs et pourtant peu se parlaient. Ils se déplaçaient d'un lieu à un autre sans interagir, du moins peu le faisaient. Seuls les enfants semblaient avoir du plaisir dans ce monde aux belles couleurs. 


Puis, elle se lassa de ces habitants, qui de son point d'observation ressemblaient à des fourmis. Elle retourna donc à sa forêt là où elle n'était pas entourée par la solitude des autres, mais habitée par son coeur en entier. Là où elle sentait qu'elle était bien et que l'harmonie existait entre les habitants du  couvert forestier, qu'ils aient deux ou quatre pattes. C'est ainsi qu'elle sut que sa place était bel et bien là où son coeur était le mieux entouré.

mardi 19 juin 2012

Le syndrome de l'urinoir

Un projet qui tend vers sa fin, nous fait souvent accélérer afin de le concrétiser dans les délais les plus brefs possibles. Pas toujours, mais bon...dans le cas qui nous intéresse nous ferons comme si! 

Le lien avec l'urinoir...le voici!

C'est tout comme une envie pressante, elle devient plus difficile à contenir lorsque notre destination se rapproche!

dimanche 17 juin 2012

La menace

Aujourd'hui je marchais, à un rythme lent, le mien, mon rythme de confort. Quand soudainement j'entendis derrière moi un son qui me fit hésiter... Cette voix m'était familière, mais c'était la première fois qu'elle me donnait cette impression de vouloir s'en prendre à ma vie. Non, je ne voulais pas me retourner. L'ignorer, c'est tout ce que je voulais faire. Cette voix était tellement terrifiante que la peur commença à prendre possession de mes obsessions. 

Je me décidai alors d’accélérer le pas afin d'éviter la menace qui me pourchassait. Le son était affreux, non, plus que ça, il était contraignant. Oui, c'est ça, contraignant... du genre qui vous oblige à fuir encore et pour toujours désormais. Marcher plus vite, toujours plus, vite... Ma foulée se transforma en course. La panique était entière dans mon corps, elle me taraudait jusque dans les tempes de mon âme. 

Je sentais la fatigue me rattraper dans ma fuite... Je n'en pouvais plus de cette cadence qui me poussait à aller plus vite. Mais qu'avais-je donc fait pour mériter ce sort? La fuite est un sport dangereux. Les cris se faisaient de plus en plus stridents, m'obligeant à me couvrir les oreilles afin de rester concentré sur ma fuite. C'est ce qui me convainquit que mon état n'était plus ce qu'il était dans mon passé pas si lointain. 

Cours, cours et sauve-toi de cette menace indésirable, je me répétais sans cesse ce mantra de la survie. Mes jambes me faisaient souffrir, je n'en pouvais plus. Tout mon corps était en état d'épuisement quand finalement je me suis décidé à cesser de courir afin de voir le défi droit dans les yeux.

C'est alors que j'ai dit à mon entraîneur que j'en avais assez fait aujourd'hui et que demain je ferai mieux...

samedi 16 juin 2012

Isolé

J'ai voulu habiter mon désert, mais force est d'admettre que la solitude me ronge plus que je ne le pensais. Mon quotidien meublé de temps bien rempli me pousse pourtant à chercher des moments de solitude afin de me recentrer sur l'essence même de ma personne. Toutefois, une fois isolé, seul avec ma personnalité, je m'aperçois que malgré mes distances apparentes, je ne puis vivre seul. L'homme est social de par sa nature et nul ne peut vraiment s'y soustraire.

vendredi 15 juin 2012

Trépas

La mort c'est quand le corps ne peut plus contenir l'esprit, car il ne peut lui survivre.

mardi 12 juin 2012

Quand je serai grand

Un jour j'ai eu envie de grandir, ne me restait qu'à trouver un endroit où poser les assises de ma vie en devenir...

J'ai commencé sur la plage, mais force est d'admettre que ce sol stérile ne me convenait pas... 

J'ai donc changé pour me rendre dans les montagnes, mais une fois encore, ce n'était pas un bon choix pour moi, trop rocailleux et les risques de chutes trop nombreuses. 

Je me suis donc déplacé vers les plaines, là où poussent céréales et autres cultures. Trop plat, trop monochrome comme paysage, bref pas encore à mon goût... 

Je tombe donc dans un lieu où la végétation est dense et le sol plus que riche qu'à tout autre endroit... 

C'est donc ici, que ma vie va prendre naissance et je sens déjà mes racines prendre place dans cette forêt entourée de mes semblables, ici chez moi...

dimanche 10 juin 2012

Une nuit sans ciel

Hier soir je marchais seul dans ma vie, à la recherche du temps perdu, celui que je ne tente même pas de reprendre. 

Non, il est révolu et courir après lui serait en perdre davantage. J'avance donc avec la certitude que malgré le fait que je sois seul dans cette ruelle, une vie m'entoure et se cache dans les coins sombres du pavé sur lequel je chemine. 

Non que ça me trouble, ni m'effraie, seulement le fait de ne plus vivre cette solitude comme je l'aurais voulu me déçoit. J'ai toutefois l'impression que plus mes pas se mettent l'un devant l'autre, plus les ombres se rapprochent. Je cherche du regard à chasser cette impression envahissante qui gâche ma marche nocturne, celle qui est sans lune, sans étoile, sans ciel. Un détail cloche dans ce décor, ou plutôt en moi. 

Non, ce n'est pas que ça.  J'ai trouvé! Ce n'est pas moi qui détonne, ni même le décor, mais le décor en moi et moi dans cet environnement qui sont  incohérents. Je ne cadre plus dans ce moule monde qui se module de plus en plus vite vers la conformité. 

Non, je ne m'y conformerai pas. Je suis en voie de devenir hors cadre, celui qui ne s'insère plus dans la mécanique d'une dynamique qui prône l'unicité du modèle uniforme.

Oui, je serai celui qui voudra devenir sa propre voie et j'invite tous ceux qui veulent vivre cette expérience à  faire de même. La vie vous est grande ouverte.

mercredi 6 juin 2012

Pourquoi?

J'ai trop souvent vu des impliqués rêveurs se faire clouer le bec par des ignorants aliénés que j'en viens à me demander qui a raison? 

Pourquoi est-ce que ce sont ceux qui sont le moins touché qui s'offusque d'un mouvement revendicateur? 

Est-ce ce besoin de calme et de confort qui nous pousse à nous contenter des graines que rejettent ceux qui se nourrissent grassement?

Où est-ce simplement la désillusion qui nous poussent à ne plus rien tenter?

J'aimerais bien comprendre, mais...

mardi 5 juin 2012

Oubli

Longtemps
Longtemps j'ai
Longtemps j'ai mis
Longtemps j'ai mis à 
Longtemps j'ai mis à comprendre 
Longtemps j'ai mis à comprendre que
Longtemps j'ai mis à comprendre que je
Longtemps j'ai mis à comprendre que je ne 
Longtemps j'ai mis à comprendre que je ne dois
Longtemps j'ai mis à comprendre que je ne dois pas
Longtemps j'ai mis à comprendre que je ne dois pas écrire
Longtemps j'ai mis à comprendre que je ne dois pas écrire pour 
Longtemps j'ai mis à comprendre que je ne dois pas écrire pour ne 
Longtemps j'ai mis à comprendre que je ne dois pas écrire pour ne rien
Longtemps j'ai mis à comprendre que je ne dois pas écrire pour ne rien dire.
Oups,
J'ai encore oublié que
J'ai encore oublié que je ...

La patate chaude!

Je fais un grand détour pour ne pas voir cette photo dans la chambre, mais ma tête se déplace, mes yeux te trouvent et je me sens chavirée. Presque simultanément, l'émotion m'envahit, j'ai une vraie patate chaude dans les mains!
Je vais la cacher cette photo de toi et peut-être t'oublier quelques jours!

lundi 4 juin 2012

Mouvement

Croire au changement renforce l'idée d'un espoir en devenir.


L'entretenir soulève la passion de ceux qui se joignent au mouvement.


Toucher son but achève de donner raison à ceux qui y ont cru...

dimanche 3 juin 2012

L'art de la retenue.

Quand la douleur est de retour,
je t'en prie ne cultive plus l'art de la retenue.

Le sourire de l'autre.

Il est facile de colorer le sourire de l'autre
si on arrive à s'oublier quelques instants.

Quelques grains.

Quelques grains d'empathie déposés sur le chagrin d'autrui
lui confèrent un air moins solennel.

Désévolution

J'ai fait la découverte d'une espèce que je ne voyais que peu souvent. Ce n'est pas qu'elle est nouvelle, c'est qu'en temps normal, elle n'habite pas et ne fréquente pas mon quotidien. J'ai vu l'homme limite et il est dangereux. C'est l'homme qui se situe tout juste sous l'homme moyen, lui qui définit le point de référence. 

Il est celui qui tente de se valoriser par des comportements qui lui sont autodestructeurs. Il passe son temps à utiliser son corps en vue de l'annihiler jusqu'à l'épuisement des ressources qui le maintiennent en vie. Le problème c'est qu'étant donné qu'il est plus ou moins conscient de sa situation et ne veut pas souffrir de sa solitude, il entraîne et contamine l'homme moyen créant ainsi un nivelage par le bas. 

Ce faisant, tout ce qui est valorisé c'est le moindre effort et l'adoption des comportements aliénants. Darwin n'avait certainement pas prévu cette désévolution et malheureusement, il n'existe que très peu de vaccins contre cette épidémie qui gagne de plus en plus de gens.







samedi 2 juin 2012

Espoir

Sombrer dans le désespoir de l'espoir en devenir m'a permis de croire en la possibilité de réussir.

Authentique

Permettez moi un instant de mettre ma plume de côté pour laisser parler celui la tient dans son quotidien.

Le but de ce texte n'a rien d'autre que de faire parler la main derrière le masque de l'écriture. Il faut parfois se laisser parler sans voile, sans fioriture question de retrouver l'équilibre devant cette vie parallèle qui unit fiction et réalité. Parce que parfois, j'aime bien me retrouver et laisser transparaître un parcelle de personnalité qui trop souvent est camouflé.

L'écriture offre cette vitrine où l'on y dépose nos lumières, rêves et espoir, mais aussi nos craintes, drames et cicatrices en quête de guérison. Il faut donc prendre le temps de bien l'écouter et lire entre les lignes sa propre vie afin qu'elle ne prenne pas possession de l'imaginaire en construction. En cas de  métissage où l'on se retrouve prisonnier de l'illusion, aucune chance de tirer profit de cet univers de création parce que tout est fiction. 

Finalement, je n'ai pas eu cette chance et je suis tombé dans ce piège et devenant détenu dans ce monde impalpable qu'est l'imaginaire.