Dans un brouillard mental, je fixe l'horizon
et lui lance tous mes espoirs.
Non, je ne ferme pas les yeux,
je vois clairement la ligne, oh elle est un peu vacillante en ce moment,
mais à tout le moins encore horizontale.
Alors, je place un espoir par là puis un second ici et un autre au fond là-bas.
Je veux un horizon garni, je souhaite tous les coins remplis.
Je m'active.
Si des nuages couvrent la ligne de mes vœux, je reste calme, silencieuse.
Je connais les intempéries de ma météo, elles ne durent jamais longtemps...
Je respire avec la meilleure conscience possible, en remerciant pour les acquis,
les possibles et les peut-être.
Je tente de ne pas m'écarter sur mon propre chemin.
Fixer l'horizon ne suffit pas. Il faut aussi veiller à placer les pieds aux bons endroits.
Plus les cailloux sont gros et moins je les vois parfois!
Se faire l'amie de la vie, la vie de maintenant, pas celle de demain, cette vie-là elle est loin.
S'accrocher à ses valeurs, s'accrocher solide, marcher avec elles.
S'il le faut, contacter les zigzags, les coches saignantes, les fractures internes,
digérer les mauvaises passes, puis recommencer autrement, mais avancer.
À vous écrire ce soir, je dissipe le brouillard....
Hélène Gonthier - Tous droits réservés - Octobre 2013
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