dimanche 30 novembre 2014

Part'âme

Souffle d'un sourire de cet instant
Se posant d'avant-garde sur la joue
D'un passant 

Passation d'un état d'âme 
Partage à cultiver
D'une réclame

Chaleur en abondance
Au cœur des trébuchés
De bienveillance

Donner au suivant
Caresse d'amour propre
Des survivants

mardi 25 novembre 2014

Faut-il...

Faut-il, dans le désaccord, se lier les poignets de compromis afin de maintenir, ne serait-ce, qu'une once d'harmonie?

dimanche 23 novembre 2014

Nature humaine

Est-ce que l’aveugle ébloui peut souffrir de la lumière?
Est-ce que le sourd peut être saoulé par ses cris intérieurs?
Est-ce que le muet peut être sans voix?

Contrainte en éventail sur une fleur de conscience
Pourquoi alors? Pourquoi alors?
L’homme ne peut-il pas être autrement que l’homme?

Pensable ou non dans ce qu’il peut être
La nature humaine castre les aspirations supérieures
De ceux qui voudraient s’en détacher

Rappel en miroir de son revers
Vouloir mieux se résume que trop souvent
À vouloir autrement que ce que l’on voudrait réellement

Compenser en compensation sur une myriade de besoins factices
Combler le vide que l’on creuse en nous-mêmes, par nous-mêmes
Absurdité dans les moyens entrepris, l’homme mépris…

Château d’eau dans un désert d’insignifiance
Apparat en prestige
Noie la prestance du nécessaire uniquement
Pourquoi donc, pourquoi?
L’homme fier, l’homme adulé
Satine sa nature en piédestal?

Nulle autre espèce, nulle autre vie
Se voue tant d’estime de soi
Que l’homme lui-même

Preuves d’abondance
D’être en plan premier
Son propre sujet d’étude...




jeudi 20 novembre 2014

Simplicité


Ma personnalité s’acharne dans des souliers trop larges
Elle en a oublié l’émancipation et la fraicheur
D’être pieds nus sur l’asphalte

Compris qui se sait
Vivant selon son moyen
L'âge de demain

RHD

mardi 18 novembre 2014

Passage

Une feuille s'expire en effleurant la terre
Un être cher s'envole
Le destin s'éphémère

lundi 17 novembre 2014

âme-mène moi !

Je prie           l'Existence
D'une âme
Pour la communion de l'amour kidnappé
 Pour la certitude de devoir existé
 
Je Touche     l'Existence 
De Ton âme
Pour  réconforter ton envol perturbé
 Pour calmer ma douleur endeuillé

samedi 15 novembre 2014

Divinité


Au commencement absolu, l'invisible;
                     Aucun nom, aucune chose de sensible;
                      Lorsque se dévoile le vide sans norme:
                     Le rideau s'ouvre sur l’entité sans forme.

 
L'Esprit qui but à la source de l’univers,
              Puisqu'il est venu d’un loin point noir du néant,
                    Habiter Gaïa quand fut l'astre exubérant:
                Préparait un monde au destin embryonnaire…

 
L’indiscernable est né d’indicible lumière:
                 Béni soit celui qui crée  un Ciel sur la Terre!
                      Divinité: viens-tu du val de Lao Tseu?
                  Pour la vie, le yin, le yang, l’eau dans le feu?

 Ou bien...

Viendrais-tu de la Première Convergence?...

vendredi 14 novembre 2014

Mûrir


Un Regard altéré
Un Corps harassé
De la Sagesse accumulée

jeudi 13 novembre 2014

Bulle d'un matin solitaire

Cueillir une fleur
En ailes de papillon
Parfume l'ambiance
D'un rêve migrateur

Alors à quoi bon

Si vouloir être aimé des autres signifient de sacrifier une partie de ce que nous sommes pour leur plaire... alors à quoi bon... Vaut-il mieux être entouré et amputé de soi-même ou seul et entier en parfaite cohérence avec notre essence? La question se pose...

mercredi 12 novembre 2014

Hêtre

Mon hêtre a égaré sa valeur, entre des rameaux de regards absents.
Une croissance en bout de chandelle, a été soufflée par des instants d’initiations
Trop loin de mes souches.
Mes racines, fortes comme mon port d’attache
Imitent l’inspiration, en quête d’échanges silencieux.
Mes ramilles n’ont-ils pas les graines nécessaires?
Mon écorce ne porte t’il pas l’essence de la fierté?
Mon hêtre s’écaille sur un tronc courbaturé, abandonnant des croyances en chute libre
J’aimerais offrir à ma valeur, des regards qui bavardent
Un bouquet de feuilles éphémères, symbole du passage
Dans l’imperfection de ma ramure
Brille l’éveil sincère,
De vouloir être

mardi 11 novembre 2014

Rouge Coupable


Une curiosité en sourdine
Capte des regards imparfaits
D’aventures couvertures
D’ouvertures mésaventures
 
Une tentation étincelle
Salope des envies purgatoires
Est-ce que l’ange se crucifie?
Est-ce que le diable applaudie?
 
Une proposition s’indécence
Caramélisé dans un motel incendié
Des peaux s’engourdissent
L’érotisme paroxysme
 
La tache au tableau
Des rouges à lèvre charnus
cloués sur des collets innocents

vendredi 7 novembre 2014

jeudi 6 novembre 2014

Chimère


Derrière la provenance, s’insère l’obsession
D’un peut-être que oui, D’un peut-être que folie
J’imagine l’instant comme mien
Pourtant, tout parle d’une chimère
Palpable en songe
L’Évidence s’enracine

mercredi 5 novembre 2014

Urgence!!!

Paniquer... c'est rencontrer l'inconnu
 et ne pas savoir quoi lui dire!

lundi 3 novembre 2014

il était des lunes


Il était des lunes

Une jeune femme loup

Qui rêvait de passion, de fleurs en plastiques et de cœur en béchamel.

Sa marraine la fée Rosse ,lui avait fait cadeau à sa naissance du don des larmes qui s’avéra extrêmement efficace toutes ces années où elle avait espéré la venue de son séduisant prince charmalant, heu! Charmatalant, oups, charlatan.

À l’aube de ses 36 vies, le regard désabusé fixant le crépuscule, elle n’espérait plus la levée de cette lune amoureuse et prometteuse de baises intenses.

Mais l’inattendu ce présenta.

Du haut d’une colline de gazon synthétique, un plus ou moins jeune Don Juan, arborait une fière moustache serpentine, bien amarrée sur ses lèvres. Il était majestueusement, vaniteusement perché sur son opulent étalon noir. Je dirais même son obèse étalon noir, vu la largeur de son tour de flan. Il était nourri vraisemblablement à la bouffe de table. Juan toujours fièrement en équilibre sur sa boulette regardait au loin, le regard certain et semblait nous dire : Alors ? Je ferais une belle photo?

Au bas de la colline, la femme loup, d’une démarche féline, embrasante, s’était approchée tranquillement pour enfin s’accroupir au pied de la montagne. Tambourinant des cils et remuant des lèvres, elle leva lascivement son minois au sommet, attachant enfin son regard vers celui qu’elle avait attendu toutes ces années. Mais du bas de la colline, dans l’axe ou elle était placée, elle ne voyait malheureusement que la panse démesurée du cheval. Elle supplia l’univers, implorant en silence son Juan afin qu’il vienne la rejoindre gracieusement pour un premier baiser. Ses doléances furent entendues. Ne se séparant que rarement de sa bête, le charlamant, en guise de révérence, décida d’aller à la rencontre de la louve sans son canasson.

Entamant sa descente avec assurance, il plaça l’étalon svelte qui ornait son pantalon bien en vue du regard de la belle. N’ayant de concentration que sur son égo, il n’aperçut pas la roche sur laquelle il trébucha. Juan amorça un rouler-bouler à fond de cuve, s’arrachant la moustache sur une vieille souche, s’explosa les testicules sur le bord d’une roche et finit sa galopade le visage noirci par une bouse de vache.

Silence…

La louve se tourna vers moi le regard en furie et sembla me dire : S’t’une Joke?  Mon histoire ne va pas finir de même?

Bien oui! Désolé chère Bella! L’amour sera pour une prochaine lune.