vendredi 26 septembre 2014

fenêtre


 

Cadres ventilant sur un regard extérieur

Exhumant l’arôme d’un automne

M’imaginer nos chaumières sans leurs apparats

M’étouffe, m’angoisse

Sur la charpente de mon humble

Je leurs céderais l’intégralité

Faire des mes murs, des ouvertures

Pour inspirer le paisible, l’animer en pied de vent

L’ombre au tableau

Je ferais de mes voisins

Des voyeurs malgré eux!

Morphette


Lasse de mon essence exténuée

S’acharne la torpeur  sur le  repos

Qui m’a charcuté les bras de Morphée?

Condamnant mes regards aux vertiges

Pouillé mouillé du Valium

Je m’obstine avec les pétales d’une camomille

Il m’aime dort, il m’aime dort pas

Il m’aime dort, il m’aime dort pas

Embouchonné dans du liège

Un sommelier m’a chuchoté la clé

Une coupe, Un So

Deux coupes, Un Somme

Trois Coupes, Un Sommeil

Je me laisse border de Rouge

Enveloppé dans la robe de Morphette

Routine...

Rire en fragment de Neptune
Dans l'astre de mon fuyant
Gravite sur le sol de sa trajectoire
Chemin pavé de prévisible
D'une boucle sans fin à suivre
Détachement improbable de sa destiné
Fil conducteur en pilote automatique


mercredi 24 septembre 2014

Larmes

Voir sous le signe de l'incompréhension
Nuage en tonnerre sous la menace de la tempête
Et que surgisse, dans le soudain de l'émotion
Des pleurs d'ignorance se fondre à la mer du mystère...

mardi 23 septembre 2014

Oser

Oser
Oser être
Oser être soi-même, et ce
Malgré l'orage de la différence, 
Ainsi, c'est rendre grâce à notre profonde...
identité

vendredi 19 septembre 2014

Poids Plume



Ma vie s'enfarge dans l'encrier
La plume trop légère pour mes mots
Deux, Trois Frappes sur le papier
Un Poids lourd démissionne



jeudi 18 septembre 2014

Aurore

Sourcillant à l'aurore, le lève-tôt chante à la rosée qui chatouille la fleur fanée 
et observe le délicat voile du jour
 qui se tanne de ses rayons mordorés. 
Bercé par la beauté 
de sa vision, il se couche à nouveau
sur le lit de ses rêves 
à tisser de nouveau.

mercredi 17 septembre 2014

Le silence

Le silence des maux
Hurlant de désarroi
Ne s'entend parfois
Que lorsque l'on apprend
À se taire...

vendredi 12 septembre 2014

Jadis

Sous un parfum d'autrefois
Caresses maternelles en mémoire
Je nostalgie...


mercredi 10 septembre 2014

Automne de son éveil

Nuage en aurore mordoré sur une veille de jour
Ciel qui  étend ses premiers rayons sur les landes endormies
Miroir en écueil sur l'étang de brouillard à mes côtés
Je cueille le moment de mon présent

Feuilles en peine se divorçant de son arbre porteur
Valsent dans leur chute élégante
Pavant le sol de leur or teinté
Dressant le pas de la route à suivre

Récoltes en abondance
Coiffent les champs à tondre de leurs fruits
Portant richesse de bonté
Au cœur des amoureux du labour

Deuil d'une chaleur qui s'étiole
Contraste en contradiction
Transition d'un entre-deux
Sous le charme de cette beauté

Bonheur en route de mon exil
Je tremble de froid sur le givre en devenir
L'automne en lueur d'avenir à bout portant
M'obligeant à me couvrir davantage que moins

mercredi 3 septembre 2014

Rumeur


Debout, immobile n’attendant que la levée du rideau

La rumeur rougis
À la fois d’engouement mais au plus de mesquineries

Dans le giron des coulisses, gargouillent d’impatience des orgueils boutonneux,

des insécurités qui louchent, des meilleurs en pot, en cruche

Coup de Balai…

Ascension du voilage…

Mutisme…

Des oreilles se gonflent, se dilatent

Des yeux s’éventrent

Des bouches se cul de poule

Le ragot se racle la gorge, savoure son moment  et Clame :

‘’La vieille tout croche qui niche au coin de la rue des moissons, ben y parait quel a un énorme trou a place du derrière  pis que son fils  aurait vu le jour par-là!’’

L’audience abasourdi cria à l’infect de ce marmot descendu par la croupe.

Les gueules grinçaient

Les moutons aboyaient d’entendre cette dure vérité.

Au moment où le ouï-dire allait faire sa courbette, une main tapota sa fierté.

C’était la vieille tout croche.

Coup de théâtre…

Mutisme…

Elle leva ses guenilles jusqu’au niveau des hanches, enligna son popotin vers sa visée et aspira la rumeur dans sa trouée gigantesque.

Mutisme…

lundi 1 septembre 2014

Lueur


 

Mon regard c’est posé

Sur l’âme d’une vieille serrure

Doucement frêle et cassée

Elle me Souffla la visite...    D’un  parfum bégayant

 

Le tableau figé de mes instants

Fût séduit par cet arôme

D’Inspirations, d’Expiations, d’Exultations

Naquis des bourgeons…     Maladroitement vivants

 

J’ai souris d’instinct à la noirceur

La chatouillant sous ses larges péchés

Elle n’aura pas refuge, en moi

Jamais, Jamais, j’aimais… Mon Horizon s’invite