mercredi 29 février 2012

La fin du contrôle?

  • Je me questionne sur  les raisons qui ont fait provoquer ce changement dans les manifestations des comportements dits "dérangeants". Je vois qu'avec les philosophies émergentes, elles donnent plus de liberté aux êtres humains et qu'ils s'affirment davantage. La prise de pouvoir sur sa vie fait que l'on ne peut plus faire taire l'identité propre de l'individu. Il apprend à se définir et parler de sa propre voix et ne plus accepter la vérité des autres sans la questionner.

Sherpa

  • À vouloir tout porter sur son dos, on devient le porteur du malheur des autres.

mardi 28 février 2012

Diversité.

Tous ces enfants à l'école, pas un pareil.
La grande diversité de la famille humaine.
Tous mes amis, si différents, si intéressants.
Quelle richesse!

En plus, individuellement, nous sommes si
fluctuants, si variables d'un jour à l'autre...
Ça c'est plus riche encore!
Et beaucoup plus complexe...
Surtout pour nos proches!

C'est encore possible

  • Croire en l'avenir des possibles  ne nécessite que l'implication tant du nombre que d'entrevoir une possible réalisation dans un temps pas si éloigné.

Nostalgie d'un espoir passé

  • J'observe et je vois, je m'observe et me vois. Mieux je m'analyse et me comprends...parfois. Je vois mes envies qui existent au travers de mon non-désir d'implication. J'ai tant voulu tout avoir que maintenant l'effort pour obtenir se fait rare, pire vain. Pourtant, à force de réflexion, je comprends que je n'y tiens plus vraiment. Avant, peut-être était-ce le cas, mais désormais, seule la jalousie de l'ambition naît. Mais, au fond de moi, je ne caresse plus ce rêve, mais voir les autres s'approprier mes anciennes obligations hérisse un peu cette douce nostalgie de l'autrefois où j'étais encore en devenir...

lundi 27 février 2012

Mars est dans la Lune.

J'appelle mais Mars ne répond pas.
Il fait la sourde oreille, caché là-bas.
Je l'ai vu hier sur le pont des jours, 
espérant son heure, attendant son tour.
Calendrier entre les dents, une page voulait tourner au vent...
Février étire le temps, une fois n'est pas coutume,
c'est juste aux quatre ans, ça fait longtemps!
J'appelle... mais Mars est dans la Lune..

dimanche 26 février 2012

"On écrit pour ne pas mourir"

C'est Gilles Vigneault qui dit:
"On écrit pour ne pas mourir!"
Je me demande ce qu'il veut
nous livrer exactement comme message.
Veut-il dire en tout premier lieu qu'on
écrit pour être aimé et que si on est aimé,
on se souviendra de nous et qu'ainsi, 
on demeurera présent dans la mémoire
des autres? Qu'en pensez-vous?
Écrit-on pour être aimé?

samedi 25 février 2012

Embouteillage

  • L'émotion qui arrive et monte en moi fait naître des mots qui glissent sur elle. Elle cherche les meilleurs, les plus précis afin de mieux la rendre audible. le registre est grand, trop grand peut-être. Les mots arrivent et se bousculent à la sortie. Ils sont trop nombreux et ne veulent céder leur place à aucun autre mot. Ils sont mus par cette émotion qui m'envahit de par son intensité. Je sens l'embouteillage monstre dans ma gorge et mon palais refoulant l'émotion qui veut pourtant sortir. En résulte une émotion réduit au silence bien malgré elle. Comme il est étrange de voir le contraste de cette intensité, parce qu'à vouloir s'émouvoir, les mots l'empêchent de se mouvoir.

vendredi 24 février 2012

Bâtisseur de parure

  • Je suis un bâtisseur de façade. Toute ma vie, j'ai pris grand soin de bien habiller l'extérieur. Au fil du temps, j'ai reçu quelques prix et félicitations pour les masques que j'avais crées sous les formes de remarques qualitatives. Plusieurs intéressés ne demandaient qu'à visiter l'intérieur de ces parois en disant que la parure était telle que cela devait encore plus ravissant sous son toit. Mais je me gardais bien de ne laisser passer que quelques-uns. Mais vite, ils comprirent qu'ils entraient en fait dans une grosse coquille vide. Plus le temps avançait, plus les murs se craquelaient et toute sa fondation inexistante n'a pas tenu et a fini par céder place à la démolition. Mais l'avantage des ruines... c'est que ça témoigne du passé et on en tire des leçons. Dès lors, je bâtis sur du solide avec un équilibre qui tient compte tant de l'interne que de l'externe. 

Origine

  • Je cherchais depuis longtemps l'origine de mes angoisses. J'ai finalement trouvé que c'était l'angoisse de mes origines.

mercredi 22 février 2012

Sans rendez-vous (chez la forêt).

Pouvoir te visiter sans rendez-vous,
marcher dans tes sentiers,
jamais les mêmes,
grimper sur tes hauteurs, 
y cacher mes peurs.
Arriver chez toi comme chez une sœur,
revenir souvent pour entendre
le vent siffler que la vie est belle.
Te parcourir et t'entendre sous le poids 
de mes pas.
Courir et filer à l'indienne, me perdre, 
m'asseoir, t'observer. 
Me sentir en accord chez toi, en moi.
Chanter a cappella avec tes écureuils.
Toucher tes racines, 
palper tes essences rugueuses,
vérifier tes élans vers le haut.
Me prendre pour un oiseau.
Rester longtemps, 
rester à coucher dans tes arbres
et tes lits de mousse. 
Me faire un nid, loin du brouhaha.





mardi 21 février 2012

La carte pliée en deux.

Sur cette carte que je m'écris à moi-même
il y a deux côtés, un gauche, un droit.
Vous aurez compris que cette carte,
elle est pliée en deux.
Bon.
J'ai fait cet exercice tant et tant de fois.
Placer les "pour", chercher les "contre".
Exercice ardu? Compliqué?
Non, cet exercice est tellement facile...
Ce qui est difficile, c'est trouver
cette carte pliée en deux,
cachée au cœur de soi-même.

Moment sombre

  • Jour fade, jour sans couleur, jour sans vie habillent mon humeur. Cette morosité s'installe et prend plaisir à prendre racine dans le coeur du mien. Elle assombrit mes espoirs et rêves, mais dans quel but? Cette sournoise intention qu'il m'est impossible de lire dans son regard reflété par ce miroir. Je lui fais face mais elle me dévisage  me renvoyant une image que je ne veux pas mienne. Elle me défigure le quotidien et enlaidit mes jours que je veux et souhaite mieux que ce qu'elle m'offre. Pourtant, malgré la prise de conscience je reste impuissant devant elle. J'en connais ces rouages, mécanismes bien huilés se répétant à merveille sans moindre effort, mais je suis incapable d'en changer son cours. Elle fait désormais partie de moi, de tout mon être. Elle est parfois petite quand j'ai la force de la contrôler mais elle s'accapare de ma fragile personne quand mes piliers sont fragiles. Mais à chacun de ses passages, elle réussit à me mettre à plat, jusqu'à pas d'ombre, sans le moindre ménagement avec sa touche la plus froide. Le temps passe et elle persiste à vouloir m'habiter en entier, l'autre partie de moi peine à chercher son souffle, car l'air se fait rare quand tout est pompé par le noir aspect de moi. Je suffoque de douleur et chercher sans espoir à voir la lumière à venir mais comment peut elle briller dans les ténèbres célébrant sa victoire. Brille, je t'en prie, brille avec toute l'intensité du possible, redonne vie à cette vie aplatie en peine d’espérance. Illumine jusqu'à embraser ce voile obscurcissant, illumine jusqu'à redonne se teint d'albâtre à une vie en peine d'être vécue. Celle qui veut tant de bien que cela lui fait mal. Pousse et monte vers un idéal salvateur qui irradie la morosité de celui qui ne veut que me nuire. Mes larmes sont sèches de ne pas avoir assez pleurées. Mes yeux sont assoiffés par les larmes de sel s'en écoulant. Pousse, crois et espère mais en attendant je dois attendre... attendre et attendre que le temps d'une vie refasse surface dans ma vie. Mes forces sont à refaire...

lundi 20 février 2012

Attendre.

C'était une nuit noire. Le ciel n'ouvrait pas les yeux.
Le vent avait séché les pleurs des arbres.
Un grand héron fixait mon regard obstinément.
Des chapeaux de mousse emmitouflaient
les pierres serrées les unes contre les autres.
Je voulais revenir à la maison,
cette maison du bout du monde.
Le coeur dans la gorge, le souffle court,
je devais attendre.
je devais attendre, je savais attendre.

Tu sais que c'est moi!


Sur le bout des pieds, j'entre dans la chambre.
Tu dors sur le côté droit dans un lit immense.
Je me penche vers toi, muette,
pour entendre l'air sortir de tes narines.
Je sens comme un petit vent chaud sur ma main toute proche.
Candidement, je t'observe dans mon immobilité sans reproches.
Il n'y a dans cette chambre que ton corps qui se repose devant 
une main rose et des yeux bleus. Mais on m'envoie te réveiller.
Moi la petite et toi le grand, le fort, le meilleur papa du monde.
Je ne veux pas te réveiller. Je veux juste rester là, à côté de toi
pour voir comment tu dors. Comment tu places ta tête sur l'oreiller.
Comment tu respires à l'horizontal.
J'ai quelques secondes encore, toutes pleines, toutes à moi.
Délicatement, je place un doigt sur ton oreille, la replie
pour y glisser un tout petit baiser, derrière... Tu sais que c'est moi
puisque tu me souris. 


dimanche 19 février 2012

Une journée comme les autres...

Dans son sac à main, sa liste d'épicerie,
une clé à faire doubler à la quincaillerie,
une prescription, oui, c'est vrai, elle doit passer
à la pharmacie. Puis, chez le nettoyeur, ensuite
à la société des alcools. Aussi un DVD, c'est vendredi.... et quelques sushis, ce serait tellement bon!... Oups! un p'tit
détour à la chocolaterie...
Elle court, elle court tout le temps!

Elle arrive à la maison, essaie la clé, range l'épicerie,
mange ses sushis, déguste un verre de vin, visionne
son film, prend un cachet pour dormir.  (Elle soupçonne
le chocolat de lui donner des insomnies)  Elle est tellement
fatiguée.  Mais, vraiment, elle a eu une belle journée!

Elle ne comprend pas cet essoufflement, pourtant,
aujourd'hui est une journée comme les autres!

L'heure du thé.

Les gouttes ont de l'eau jusqu'au cou.
Il fait chaud dans la bouilloire.
Le mercure monte, l'eau frétille, de grosses bulles 
pètent partout comme pour applaudir les Celcius. 
C'est une pluie de feuilles vertes, roulées, déroulées.
J'aime ce spectacle, ce déploiement, je goûte
ce silence rempli d'arômes.
En quelques minutes nécessaires à la mémoire,
l'infusion se révèle et le temps s'arrête pour le thé.
Un grand plaisir.

Le temps jaloux

  • Il prit le temps de s'arrêter pour voir le temps défiler devant ses yeux. Puis, tout en étant arrêté, il s'aperçut que le temps était jaloux de son inertie et du pouvoir de prendre un temps d'arrêt. Parce que contrairement à lui qui ne pouvait faire autrement. Il en est de sa nature de filer sans interruption. Du coup, le rapport de force était vu différemment d'une part et d'autre. Celui qui le vit et l'autre qui le fait vivre.

La liste

  • Soucieux de profiter de sa vie au maximum, il entreprit de lister ses priorités sur une feuille. Il y allait sans discernement en y inscrivant tout ce qui lui passait par la tête. Cette lourde tâche lui a pris plusieurs mois, en effet, il a expérimenté son quotidien afin de bien cerner les urgentes, moyennes et basses. Certains choix furent plus ardus que d'autres tandis que plusieurs lui étaient d'une évidence enfantine. Puis, vint l'heure de la mettre au propre et de commencer à mettre en application ses choix. Force lui fut d'admettre que pour les réaliser, il devait cesser de travailler, mais s'il arrêtait, il n'aurait jamais pu tout faire les éléments de sa liste. Dans l'ambivalence des circonstances, il le refit en tentant d'équilibrer ses priorités et au final, il n'eut d'autre choix que de reprendre sa vie comme il l'avait entrepris. À la différence que cette fois il en était conscient et là est toute la différence...

Marchandise

  • Ce riche marchand avait vraiment réussi. Dans le sens où il avait toujours fait fructifier sa fortune et les profits de ses entreprises ne faisaient que bondir en flèche. Il avait su étouffer la concurrence à chaque fois et en sortir plus fort. Ainsi, il tira profit des infortunes des autres et sa devise était désormais, la richesse des uns résulte de la pauvreté des autres. Puis, son succès commença à décroître lentement. Rien d'alarmant en soi, mais la chute allait toujours vers le bas. Jusqu'au jour où, tous ceux qu'il avait mis au chômage et faillite ne purent se procurer ses produits. De ce fait, lui aussi tomba de haut et perdit toute sa fortune également. Tout ce qui monte doit donc nécessairement descendre pensa-t-il amèrement...

samedi 18 février 2012

Journaliste à sensation

  • Le doute a nourri de préjugés cette fausse croyance. En résulte, une idée mensongère et partagée collectivement qui n'a aucun fondement. 

Union céleste

  • Il était en adoration devant elle. Satisfaite par cette dévotion, elle lui ouvrit la porte de son paradis et lui y entra sans se faire prier.

Mariage


  • À genou, il passa de je à nous.

jeudi 16 février 2012

Ça fait toujours pop dans ma tête!

J'ai passé mon enfance dans les arbres,
mon adolescence dans les champs à cueillir des fleurs
pour composer d'immenses bouquets.
Et l'adolescence a duré longtemps; je n'étais pas pressée!

Jeune femme, je marchais d'un bout à l'autre de la ville,
je nageais régulièrement. Aucun party, aucun groupe de 
musique pop, mais ça faisait pop dans ma tête!

Dessin, peinture, poterie, tricot, céramique, porcelaine,
cuir repoussé, aquarelle, fusain et tous les 
macramés possibles!
Aucune lecture, très peu de musique. 
Je chantais par en dedans, pour un public absent.

Et l'amour s'est présenté...Tout pouvait se partager, 
se multiplier, se défaire aussi. J'ai découvert les livres, 
les autres et le concret de la vie. En élargissant
mes horizons, j'apprenais les horaires, les rendez-vous, 
je découvrais mes capacités, mes possibles, ma signature.
Je me suis plu à materner, à faire l'école à la maison, 
à déployer ma vie.

Aujourd'hui, je continue à marcher, à cueillir des fleurs
et à grimper non plus dans les arbres mais dans les côtes.

Et ça fait toujours pop dans ma tête!

Le destin de son étoile


  • Victime de son succès et de sa renommée, elle s'est retrouvée adulée au pied du mur

lundi 13 février 2012

Agence de rencontre

  • Cet être esseulé en mal de vivre posta des lettres d'amour anonymes, mais oublia d'y mettre l'adresse de retour. Comme il ne reçut pas de réponse, il s'est donc affranchi lui-même et se livra à qui de droit espérant trouvant coeur à aimer. Malheur qui ne le quitta jamais, il se retrouva dans la section des colis non réclamés.

dimanche 12 février 2012

Parfois, on a besoin d'un chat.

On a parfois besoin d'un chat, d'un chien, d'un coup de téléphone
d'une situation spontanée, pour qu'en quelques
secondes, nous soyons très très présents. Sans ces apparitions,
nous sommes inconsciemment soit dans le passé, soit dans le futur!

Voir le jour

  • Il traversa l'ombre de sa vie, le regard absent, mais pourtant déterminé. Il ressasse et repasse son passé en boucle afin de valider son choix. Non, le retour n'est plus possible, d'ailleurs qui voudrait faire marche arrière pour retourner dans l'antre de sa cage humaine. Il s'est libéré de l'emprise du statu quo vers une voie plus lumineuse et riche en promesses. La voilà, la lumière au bout du tunnel s'affaire à m'accueillir et met en place. Ma nouvelle vie commence par un cri libérateur et une légère gifle m'assaille dans le dos...

Garder espoir


  • Tant qu'il y a de l'avenir, il y a de l'espoir.

L'histoire d'une vie

  • La vie est une succession d'histoires qui commence et qui se termine. Chacune pointe son départ là où l'autre s'est conclue.

samedi 11 février 2012

Mine de rien...

Mine de rien, les mots se sont couchés sur mon matelas.  C'est beaucoup
plus calme dans ma tête...sauf qu'il n'y a plus de place pour moi sur le lit.
Ils se sont endormis les uns contre les autres, sans aucun égard pour les accords. 
Plusieurs sont de travers et rêvent la bouche ouverte.  Quel fouillis! Des lettres sont seules, on dirait qu'elles se sont détachées, les X par exemple sont en croix, ils ont les traits tirés. Des majuscules ont la tête en bas, des points d'interrogation sont sans points, certains o semblent tout étirés! La promiscuité abonde des pieds à la tête du lit. 
Rien à faire, les mots sont à l'envers, éparpillés, complètement hors texte.
Tous les accents sont graves, ronflant et sifflant des "S" longs comme des phrases. Les mots sont mélangés, sans histoire réelle.  S'ils pouvaient tous réappatrier le dictionnaire, ça ferait bien mon affaire! Je suis morte de fatigue...

Peligrino

  • Cette peau de banane voulut entreprendre le pèlerinage du chemin de Composteur, en quête de sens et de trouvailles intérieurs afin de pourrir en paix.

Cherche cobaye

  • Amnésiste cherche client en mal d'oublier.
  • N.B. :Les résultats peuvent avarier d'une personne à l'autre.

vendredi 10 février 2012

Je choisis.

Cela me fascine au plus haut point, cette capacité à choisir ce à quoi je pense!
J'étais sur la route, je revenais de l'école cet après-midi. Délibérément,
je me suis mise à penser à ma mère, tout simplement parce que
je l'aime et qu'elle est gentille, généreuse avec moi.
Je la revoyais avec ses tout petits gestes de la main, son tablier
autour de la taille, et j'ai pensé que j'étais chanceuse de l'avoir encore.
Puis, j'ai ouvert le coffre à gants pour prendre un bon morceau
de chocolat noir. À l'instant, j'ai vu les grandes plantations de fèves de cacao
et j'ai pensé à toutes ces personnes qui travaillent à la récolte,
à celles qui fabriquent ce si bon chocolat. Quelle douceur dans ma bouche!
Volontairement, j'ai revisité ma journée et plusieurs idées de bricolage
me sont venues à l'esprit pour la journée de la St-Valentin.
Ensuite, je me suis vue bientôt en train de partager un thé avec des amis.
J'ai eu un élan de bonheur tout chaud! 
J'aurais pu penser à n'importe quoi pendant mon trajet, mais je voulais
surtout être bien, être joyeuse.  Alors, j'ai choisi mes pensées!

jeudi 9 février 2012

Quelles sont les deux exceptions?

ami, art, bec, bol, col, cou, dix, dos, eau, été, fée, fil, gaz, gel, hic, hue, île, ion, jeu, jus, kick, kilt, lac, lit, moi, mou, nez, nue, oie, oui,  pli, pou, qui, riz, rue, sac, son, tir, toi, une, uni, vie, vue, web, wok, yen, yin, zen, zoo.
Quelles sont les deux exceptions?

Le pouvoir des mots.

Entendre quelque chose de gentil,
c'est toujours agréable, comme un compliment par exemple,
un encouragement, un merci. Et ce ne sont pas seulement
les enfants qui sont sensibles à cela!
Se faire reprocher un petit oubli, ce peut être agaçant, 
surtout si c'est dit avec un ton méchant. 
Les mots ont donc
le pouvoir de nous atteindre au plus profond de nous-mêmes.
Certains jours, nous sommes plus facilement déstabilisés par
les regards, les paroles, les attitudes des personnes autour de nous.
Nous avons souvent plusieurs occasions dans la journée
d'expérimenter le grand  pouvoir des mots que l'on exprime,
et d'ajuster notre réaction face à ceux qui nous sont adressés.
Ayons une attitude joyeuse avec les mots que nous employons,
soyons imaginatifs et créatifs avec eux!
  Un mot gentil  peut faire une différence significative
et avoir un effet d'entraînement sur notre entourage!

Oublier tout sens du secret.

L'écrivain espère traduire les choses à partir de leur lumière naturelle.
Tous les sujets peuvent être explorés, de même toutes les émotions
des plus petites aux plus criantes ont-elles ce privilège, à travers la
vision et la sensibilité d'un écrivain, d'être manifestées,
exposées au déroulement d'une histoire dans le temps.
Oublier tout sens du secret et livrer au lecteur
toute la beauté, la cruauté et la complexité du monde.
Écrire, c'est saisir cette complexité des êtres dans un travail de traduction
littéraire et poétique, ainsi faire cheminer adroitement par les mots choisis,
toute situation, tout sentiment à travers les broussailles de nos complexités
pour parvenir de belle manière à un texte évocateur.


Nouvelle cène sylvestre

  • Il prit le pin et le rompit. Il prit sa sève et la but.

Fatigue du sac à dos.

La fatigue n'est pas exigente.
Elle se contente d'un repos, tout simplement.
Pourquoi la traîner sur des jours et des jours et s'en plaindre?
Il est évident qu'elle persiste, qu'elle résiste tant et aussi
longtemps qu'on ne lui cède pas notre corps, notre mental,
nos préoccupations. Quelques heures de repos et c'en est terminé
avec elle. Mais la plupart du temps, on s'imagine qu'elle va
disparaître par magie, sans que l'on s'arrête, sans qu'on la dépose.
Elle augmente imperceptiblement le poids de notre sac à dos...
mais elle s'éteint lorsqu'on se recharge!

mardi 7 février 2012

Monde parallèle

  • Il dirigea sa pensée vers un univers qui lui était inconnu. Ce voyage lui parut mystérieux à la limite du mysticisme. Il y découvrit des notions jamais explorées, des bijoux philosophiques dignes des plus grands penseurs de ce monde. Il était étonné que tout ceci pouvait coexister dans ce monde parallèle et de n'en avoir jamais entendu parler. La surprise était d'autant plus grande quand il s’aperçut qu'il était en face de lui. Il se survolait et pris conscience qu'il avait expiré et que cet autre monde était celui des postdatés. Il en tomba de haut...

dimanche 5 février 2012

Silence.

On est d'abord silencieux pour soi-même,
ensuite pour les autres.

Chômage et inquiétude

  • Elle effeuilla son bouleau  dans l'espoir de trouver du travail. Elle comptait aussi les pétales de soucis pour s'en libérer.

Une bonne grosse côte à pic!

Monter la côte jusqu'en haut,
bouger mon corps gracioso,
Me déplacer, charger le pas
car ce matin, il fait très froid!
L'air glacé me gèle les dents! 
Cette côte est plus à pic qu'avant!
Un vent curieux fouille dans mon cou,
Évidemment, il se dévoue!
Y'a ces poignets à découvert!  
Je frissonne!  Est-ce plus froid qu'hier?

J'arrive à la demie, j'y suis!
Joyeux combat, la côte et moi.
Mes pas s'enfoncent dans la neige molle.
Ici c'est vrai, je deviens folle!
Un marécage de forme ovale
m'invente un bonheur boréal.
 
Devine qu'est plus à pic qu'hier,
mes deux jarrets sont de travers!
Me faudra moins manger demain
pour réussir ce tour de main!
 
Je peine sous mes narines qui fument,
chapeau de laine qui fond, j'assume.
Cette côte me fait vraiment suer,
comme exercice, c'est bien bouclé!
Au beau milieu, pour me calmer,
je prends le souffle qu'elle m'a volé.
Mon cœur battant lance une croisade,
il veut finir la promenade.

Si tu souhaites monter la pente,
Ne faut pas trop charger la panse!
Bien te boutonner jusqu'au cou,
Vider tes poches de tout caillou!

   


 
 
 
 

De retour à la maison.

Revenir chez soi après une soirée dans les hautes sphères de la bourgeoisie...
Ouf! Quel bonheur de marcher pieds nus sur son vieux plancher de bois, d'enfiler
son pyjama troué, de boire un grand verre d'eau glacée et de se blottir
sous la catalogne effilochée. Simplicité je te retrouve ici!



samedi 4 février 2012

L'indifférence temporelle

  • J'ai passé une journée à observer le temps défilé. Rien, je n'ai rien fait d'autre qu'être passif et voir la journée faire son chemin vers le départ et l'arrivée. La vie défile que j'y participe ou non. Le monde tourne et est indifférent à mon inaction. Tout fonctionne malgré le fait que je n'y ai rien fait. L'horloge fait valser les secondes même si je ne l'aide pas. Le soleil monte, nous réchauffe, grille notre peau, décline et laisse place à sa soeur blanche. Le temps n'a besoin de personne, mais nous on ne peut s'y soustraire. On y organise nos horaires, notre montre, anniversaire et ponctuant les moments importants d'une croix, mais lui ne célèbre rien. J'ai vraiment perdu une journée mais elle n'a rien perdue.

Laisser circuler les nuages.

Je suis devant la rivière tumultueuse de ma vie, en silence.
C'est le parcours de mon histoire. Profonde respiration.
Il me faut taire toute réflexion la plus intime.
Simplement respirer. 
Je suis présente sans toutefois intervenir. 
Les images déroulent tout naturellement devant moi. Je suis bien.
Je rejoins le simple mouvement de l'air qui va-et-vient à travers mes
narines. Mes impressions sont des nuages que je laisse circuler librement.
Une voix douce se penche à mon oreille, celui qui m'aime m'enlace, je souris!

Mauvais sort!

Subitement perdre conscience de moi-même
et me substituer à ce nuage, cet arbre ou cet oiseau qui s'enfuit.
Pouvoir développer cette aptitude à changer en chanson 
toute douleur.
L'une m'exaucerait sur le champ!
L'autre exigerait ce talent d'alchimiste que je n'ai pas.
Je suis dans la douleur. Mauvais sort!
Où se trouve cette maison de bois, ce refuge pour écrire?
Où donc est cette porte étroite de l'instant présent...

Malgré les "ça ne se peut pas!"

J'aime bien lorsqu'on se raconte nos rêves au petit matin.
Seulement les plus beaux, j'entends bien!
Ceux qui nous portent plus loin encore,
ceux qui nous déplacent à l'extérieur de nos vies routinières.
J'aime bien aussi lorsqu'on les pousse un peu plus haut,
lorsqu'on les idéalise même.  Et ce que j'aime le plus,
c'est lorsqu'on y croit plus fort que tout, malgré les invraisemblances,
malgré les "voyons donc!", malgré les "ça ne se peut pas!"

La fin de l'hiver?

C'est décidé!
J'installe une chaise dehors au soleil
et je déguste une tasse de chocolat chaud, bien enveloppée,
il faut le mentionner, dans une couverture de laine!
Oh! Je ne sais pas chez vous, mais ici les corneilles ont
commencé à faire leurs vocalises.
J'avoue qu'elles n'ont pas le ton tout à fait juste,
mais elles me font soulever la tête pour les chercher.
Un indice de plus pour croire à la fin de l'hiver!

J'augmente la dose.

Il est temps d'augmenter la dose de soleil !
La léthargie de l'hiver tire à sa fin. Ma soif de luminosité, de rythme cardiaque accéléré
prend toute la place en ce moment. Il semble que le vent soit plus doux dans mon cou tout à coup!
J'arrive à l'instant et mes mitaines sont cachées dans mes poches! Je vous invite à goûter février 
de toutes vos jambes, de tous vos bras! C'est une invitation insistante!

Bye Dear!

Tu es partie en 2007.
J'aimerais te dire, où que tu sois, je pense à toi.
Tellement de choses j'ai apprises par ta seule présence.
Et ce regard, cet oeil si bleu, sur les êtres et les choses.
Merci d'avoir croisé ma vie. Ta voix souriante
me parvient encore à l'oreille:  "Bye! Dear!"
Tu n'étais pas une mère, ni une soeur, ni une amie,
tu étais toutes ces femmes à la fois!
Et tu me manques aujourd'hui.

jeudi 2 février 2012

?

  • L'impertinence du moment s'abrite sous la tutelle du mauvais temps.

Les joies de l'hiver

  • S'abriller du doux duvet de l'hiver sous un couvert de neige immaculée. Le son étouffé sous l'abri blanc est tout comme un appel au calme.