Je sais bien qu'il s'agit tout au plus d'un chiffre,
et les chiffres ne sont que des peccadilles,
mais celui qui s'annonce gronde à l'horizon.
J'ignore ce qu'il espère dans cet accoutrement.
Bougon, fatigué, il n'a pas bonne mine,
peut-être s'est-il arrêté, reprend-il son souffle,
est-il contrarié?
Néanmoins, je le pressens à vue.
Impatient, il tape du pied, vérifie l'heure.
Il pourrait flâner à loisir, passer son tour, se rendre ailleurs.
Je me cacherais au grenier s'il se décidait à venir,
s'il osait me chanter "Ma chère Hélène, c'est à ton tour"
Mais les chiffres sont fidèles et se collent à la peau.
Le costaud arrive, mine de rien, ragaillardi.
Il frappe à la porte, une carte à la main.
Je n'entends rien.
Parfois, avec le temps, vient la sagesse d'en connaître et d'en reconnaître la différence qu'elle fait avec le temps qui passe! Un an de plus, c'est du vécu en barre!
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