Ces serpents qui sifflent
dans nos têtes
Susurrent des mots
assassins
De doutes et de craintes.
Ils soufflent un vent de
peur
Sec et assoiffé de
compassion
De vérité et de
compréhension.
Stériles atermoiements
Valsent et dansent
inutilement
En simples sauts de puces.
Essais vains et
infructueux
De s'aimer soi au miroir
fracturé
En subtiles insinuations
délibérées.
Sensibilités exacerbées
de maux,
De paroles insouciantes
Et de sourires factices de
néant.
Symphonies inconscientes
Suturent les plaies
béantes
et emplissent nos solitudes.
D'aucuns diront des fausses théories et autres idées reçues qui circulent autour de la langue bifide des serpents que contrairement à ce que certains pensent, cet organe doté de deux extrémités ne sert ni à piquer, ni à goûter, ni à se laver, mais à sentir et localiser des sources d’odeurs pour mieux s’orienter.
RépondreSupprimerMerci d'être passé et d'avoir laissé un commentaire Robert. Et tu as parfaitement raison concernant ces animaux.
SupprimerCependant, dans mon texte, il ne s'agit pas de vrais serpents de chair et de sang. Mais j'ai utilisé une allégorie pour évoquer nos vilaines et noires pensées au travers de cet animal si décrié.
Tu me pardonneras, j'espère, d'avoir ainsi alimenté leur mauvaise réputation et d'y avoir ajouté une allitération en S afin d'accentuer la comparaison.
Au plaisir de te lire.
beau texte Aubree.De la poésie libre comme je l'aime.
RépondreSupprimerOui, libre. Très libre. Sans comptage de pieds et avec des rimes plus ou moins rimes. :-)
SupprimerMais merci de ton appréciation. bise
et au fait... contente de voir que tu peux poster un commentaire maintenant.
SupprimerJ'attends donc ton prochain texte sur ce blog...
:-) :-)
rebise
Comme j'ai peur de répéter ceux qui sont passé avant moi :( Sinon que puis-je dire sinon que tu as bien su décrire ces langues de vipères.
RépondreSupprimerIl me vient parfois des mots obscurs du fond de mon cerveau... reptilien. ;-)
SupprimerMerci de me permettre de les sortir de moi au travers de ce blog.
De belle allitérations en "S"… faisant penser au serpent. Juste, pourquoi "Ces serpents qui sifflent dans nos têtes" à la place de "Ces serpents qui sifflent sur nos têtes" ?
RépondreSupprimer:-) parce que les serpents dont je parle se trouvent dans nos esprits tortueux et sifflent donc à l'intérieur de nos têtes et non au dessus.
SupprimerMerci Philippe
"Symphonie inconsciente suture les plaies béantes" c'est très fort ! En fait tout ton récit est puissant et très évocateur de toutes ces pensées qui nous submergent et nous envahissent, cherchant inlassablement des réponses ! CHAPEAU BIEN BIEN BAS ! De toute beauté ! merciiii pour ce partage sublissime ! gros bisous et douce soirée loin de toute contrariété !!
RépondreSupprimerMerci Christine de ce beau commentaire et de ton enthousiasme toujours très contagieux. Et ça fait du bien. Bises
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