Quand pleurent les meurtrissures de mes dédales, s'ouvre sous mes pieds une descente sans fond. Criant l'amertume de la condition, l'écho du silence étouffait mes plaintes mourantes sans avoir même vu leur naissance. Reclus dans l'ombre de ma perte, le fleuve de ma vie glissait vers sa perte de son assèchement. Errant dans les rives devenus désormais des déserts à perte de vue, le miroir de mon déclin reflétait bien ma chute. En souffle insuffisant, mon âme en péril se rendit et se perdit dans les décombres de mes épaves. En demeurant, seule ma carcasse en perte de consistance s'affichait en vestige de mes dernières mémoires, jusqu'à plus rien.
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