lundi 16 mars 2015

Le petit ruisseau de larmes sanguines
Coule au corps en poison comateux
Tranquille
Et navigue paisible au cercueil de son cœur
Le petit radeau vide des rêves libertés
Sans rames
Le mât violenté aux noires douleurs
Jusqu’aux boues du cerveau qui enlisent les pensées
Noie l’âme
S’étouffant aux violences de ces brises orphelines
Qui se claquent aux parois et qui crèvent malheureux
Claustrophile

Le petit ruisseau aux eaux carminées
Passe et repasse en trépas inconscient
Dangereux
Sous le pont narcotique lentement, elle s’endort
Abandonne le souffle d’un espoir incertain
Impur
Cœur tambour en écho trop rythmé
Brise le silence du dernier subconscient
Vitreux
Vibrations meurtrières et qui cognent plus fort
Déchirer ces souffrances pour s’ouvrir un chemin
D’air pur

La rivière de sang a perçu la lumière
Et s’évade sereine sur la peau oubliée
Veine tranchée

7 commentaires:

  1. Une autre vision de la "petite mort" peut-être?

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Un flot de mots pour une douleur décrite, coule le carmin vers un ruisseau autre... vase communiquant, qui sait? Bravo!

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  4. Un petit ruisseau qui renferme bien des douleurs ! Superbement écrit jusqu'au final qui s'annonce délivrance ! Très évocateur et puissant ! CHAPEAU BIEN BAS Ma Minette ! Je partage sur mon mur !! bisous

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