vendredi 11 décembre 2015

De secondes en éternité

De secondes en éternité...


Sur ton fil, l'oiseau, tu te sens : juste né

Une patte dans le vide et affamé

Au pied de l'arbre, les loups

Dans ton nid, les coucous


D'amour en viduité...


Coeur en lambeaux, tu le suis : déchiré

Des rivières de sang et de larmes mêlés

Des vagues de souvenirs et d'oublis

Où donc est l'entrée de ce puits ?


D'efforts en stérilité...


Futile cerveau, tu le sais : vacuité

Absence de sens, inanité

Les mots résonnent hors saison

Il n'est plus temps pour la raison !


De clartés en ambiguïté...


Et coulent les fleuves de la Vie

Entre les berges de l'ignominie

Où les ongles acérés d'envies

Sèment leurs blessures sans répit. 


Toujours sur ta Voie... fatale vulnérabilité. 



Aubrée - 11/12/15

6 commentaires:

  1. Des mots lourds où la fragilité dont nous sommes conçus se glissent en mille et une image!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci vraiment, Mathieu. tu as parfaitement compris le sens de ce texte qui s'adresse à chacun d'entre nous. La vie n'est pas faite que de ça, bien sûr, mais cela prend, parfois, bien trop de place. Alors, sortir les mots, les partager avec ceux qui les comprendront fait du bien. Bises Monsieur le Conteur.

      Supprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  4. Des vers puissants et très emouvants qui font mouche!BONNET BIEN BAS pour la pertinence de tes mots ! je cours le poster sur mon mur afin de partager mon plaisir ! Bisous et Merciiiii du partage !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Christine et merci à toi aussi. Je sais comme tu sais aussi toi-même et très bien poser ces mots-là. Je te garde dans mon coeur et je t'embrasse.

      Supprimer