De secondes en éternité
De secondes en éternité...
Sur ton fil, l'oiseau, tu te sens : juste né
Une patte dans le vide et affamé
Au pied de l'arbre, les loups
Dans ton nid, les coucous
D'amour en viduité...
Coeur en lambeaux, tu le suis : déchiré
Des rivières de sang et de larmes mêlés
Des vagues de souvenirs et d'oublis
Où donc est l'entrée de ce puits ?
D'efforts en stérilité...
Futile cerveau, tu le sais : vacuité
Absence de sens, inanité
Les mots résonnent hors saison
Il n'est plus temps pour la raison !
De clartés en ambiguïté...
Et coulent les fleuves de la Vie
Entre les berges de l'ignominie
Où les ongles acérés d'envies
Sèment leurs blessures sans répit.
Toujours sur ta Voie... fatale vulnérabilité.
Aubrée - 11/12/15
Des mots lourds où la fragilité dont nous sommes conçus se glissent en mille et une image!
RépondreSupprimerMerci vraiment, Mathieu. tu as parfaitement compris le sens de ce texte qui s'adresse à chacun d'entre nous. La vie n'est pas faite que de ça, bien sûr, mais cela prend, parfois, bien trop de place. Alors, sortir les mots, les partager avec ceux qui les comprendront fait du bien. Bises Monsieur le Conteur.
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RépondreSupprimerDes vers puissants et très emouvants qui font mouche!BONNET BIEN BAS pour la pertinence de tes mots ! je cours le poster sur mon mur afin de partager mon plaisir ! Bisous et Merciiiii du partage !
RépondreSupprimerBonjour Christine et merci à toi aussi. Je sais comme tu sais aussi toi-même et très bien poser ces mots-là. Je te garde dans mon coeur et je t'embrasse.
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