J’ai
vu les moissons de la candeur battre sans entraves les frontières de
ses méandres innocents. Rompre jusqu'à plus
d’âme le sursis de sa splendeur. Tiraillant les résistances
au centre de ses croyances dans les abîmes de son essence. Terre en
jachère d’une éphémère fécondité, exil de semences à bord de
l’oubli de sa fertile connectivité outre-conscience.
Tremblement
de l’ère, tremblement de l’air, tremblement de l’âme. Valse
du tourment ondulant sous les coups répétés d’assauts d’outre
lui. Fracas assourdissant de l’étourdi contre lui-même. Écume de
son abysse au seuil de sa chute, triturant l’espoir de vivre à
nouveau. Sans raison d’être, sans âme d’abondance où le
généreux ne se pose plus désormais.
Trépas
dans l’aube du noir opale au tertre riche. Berçant le résolu vers
l’au-delà, sourire suppliant l’ouverture de sa fin. Générique
d’un expiré en attente de jugement. Souffrance de l’ambivalence
entre vivre ou survivre. Crémation du territoire érodé par l’usure
de temps sur la face cachée de sa vie vagabonde. Sourcillant au
premier venu pour se jeter dans la gueule du dévolu, dévoué à
l’écoute du désemparé.
Souffle
ardent du salut estimé, déception de celui qui sait. Oscillant dans
le n’importe quoi du vouloir croire, secte vampirique aux
intentions lucratives. Rien, en fin de compte, qu’une brèche entre
deux malheurs.
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