Soupir
dans le désir de mes nuits
Je
contemple l’abandon qui jaillit
Sagesse
reportée par le nimbe éhonté
D’une
idée falsifiée par les aspérités souillées
Fenêtre
dans le décor de ma lune
Je
m’ennuie de mes absences d’infortunes
Désinvolte
dans le sabre de ma raison
Folie
en guise de gîte d’horizon
Pleurs
dans les étoiles d’une voûte en verrou
Je
m’étincelle dans les décombres absous
Tristesse
d’un souvenir en guise de plaie
Suturant
l’abcès de mon avenir
Gris
d’un voile duveteux sous l’abîme
Je
fonds dans le désordre de mes envies
Fresque
en murale d’un rien du tout
Blanche
vie dans un noir ô que trop tabou
Justice
en guise de réconfort sous la pleine disgrâce
J’espère
dans l’antre d’une rencontre à peine fugace
Solitude
d’abondance en neige de mes pas effacés
Tempête
de mots émergeant d’un matin entamé
Fatigue
de mes jours en lest d’énergie
Je
m’écroule dans l’ombre de ma vie
Vide
de soleil en couvert nuageux
Brise
d’un ciel orageux
Ne
pouvant faire mieux que du temps
Je
respire lentement
Note
en sursis de musique
J’abdique
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