Elle avait une démarche de reine,
ses hanches ondulaient dans un mouvement parfait,
son corps était empreint de noblesse et de calme.
À la regarder déambuler, on percevait en soi une paix profonde.
Lorsqu'elle circulait dans les corridors du temple,
on aurait dit qu'elle flottait sur le carrelage inégal.
Même l'ondulation de son ombre portait sa signature!
Sa chevelure dégageait un parfum de roses sauvages
et quelques rubans dorés à travers les mèches
laissaient entrevoir de délicates étincelles
rappelant la voie lactée.
Si son regard croisait le nôtre, nous ressentions palpiter nos cœurs
comme si la grâce venait de nous échoir, nous nous sentions bénis,
et cette joie, nous la préservions comme une délicate relique.
Nous avons depuis très longtemps quitté le palais,
mais nous portons toujours en nous le souvenir précieux
de la châtelaine, cette mystérieuse dame de douceur céleste.
Gonthier Hélène - Tous droits réservés - Novembre 2013
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