La nostalgie s’est coiffée d’une vieille
casquette, d’un toupette au carré et de bas dépareillés.
Refugiez au milieu de ses palettes, une gomme bazooka au fraise
mange un mauvais quart d’heure.
La nostalgie joue l’attitude d’une gamine en
découverte.
Ses yeux pétillent le champagne sans alcool.
Ses oreilles sont bioniques. C’est ce qu’elle
raconte.
Ses souliers courent, courent plus vite que la
brouette du p’tit Dubé.
La nostalgie rit, rit d’une grimace qui louche,
d’un pet qui se répète.
La nostalgie pleure, pleure la douleur de la
terre. Son amie la fourmi, partenaire de son instant est écrasée par des géants
insensibles.
La nostalgie croit, croit en elle, en nous, en
eux. Jusqu’au moment où, jusqu’au moment où…
Le moment est là, ici, en écrivant ces lignes.
La nostalgie s’effondre, s’efface
Les blessures déchirent, s’enragent
La pluie placote, s’engueule
La musique fausse, culpabilise
La nostalgie à ses limites et cette frontière c’est
celle qui paralyse ces 19 ans.
Je sens bien la nostalgie sous le couvert de souvenirs parfois gais mais aussi lourds sur le dos du passé. Belle poésie au style libre!
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