mardi 12 mai 2015

Matin gris

Au creux de son lit
Sourire en berne de savoir rire
L'éclat de son âme peinait

Gris en décor sur un printemps terne
Le rideau de sa vie, depuis longtemps, trop longtemps
Était clos et fermé, sans décor ni scène

Frisson du froid de son être
Cœur sous zéro couvert de givre
Craint son dégel fatal

S'il avait seulement su
S'il avait seulement pu
Si seulement, si seulement

Regrets nourris aux résidus de volonté
En sous abondance et affamé
Il tremblait, déchu

Puis, dans le coin de sa fenêtre
Picorant son réveil
L'oiseau noir signait son départ

Envol en détail
Décret de délivrance
Pour que souffrance s'étiole 




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire