dimanche 25 novembre 2012

Novembre, tu m'embêtes!


Juste de te prononcer, novembre, j'ai le frisson.
Tu me fais souvent regarder par la fenêtre.
Je te guette, je te suis à travers branches,
je te vois de loin.
Ça s'entend surtout;  tu chiales, tu maugrées, 
tu siffles et tu souffres.
Quel remue-ménage!
Tu as mis le paquet, car il n'y a plus de
feuilles dans les arbres,
T'as soufflé sur tout, même sur les plus
fortes vivaces du jardin.
Je te sais de connivence avec le froid. 
C'est ton amour, ton inséparable, ton complice. 
À deux, vous formez toute une armée
et vous faites en sorte que nous, 
les frileux, on s'encabane pour 6 mois.
Dès qu'on ose aller à ta rencontre,
tu nous enroules un courant d'air glacé
dans le cou!  On ne peut plus s'improviser
une sortie sans une paire de gants...
Et je te soupçonne d'être de paire avec
tous les coiffeurs de la planète.
Tu nous façonnes des têtes à faire peur!
Même les perruques les plus sophistiquées
ne tiennent plus!
Et quand tu te calmes enfin, 
tu nous caches le soleil et tu baisses le Mercure!
Vraiment, novembre, tu m'embêtes!

1 commentaire:

  1. Un vrai novembre comme cette journée qui témoigne de la force du vent qui souffle parmi les arbres déchargés de leurs feuilles! J'aime vraiment!

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