vendredi 9 novembre 2012

Étreinte de tristesse.

J'ai peine à trouver en ce moment.
Où ai-je déposé cet antidote, cette habileté que je croyais mienne?
J'ai beau fouiller partout, aucun souvenir, aucune mémoire.
Je tourne sur moi-même, impuissante et malheureuse.

Inventer une façon, risquer une avenue...y aller d'instinct.
Fermer les yeux, retrouver cet ingrédient dissimulé,
ce petit grain de levain qui ferait tourner la pâte...

Mais j'avance dans la broussaille, je suis ralentie, 
bientôt immobilisée, perdue, comme engluée dans ma grisaille.
Les minutes trainent leurs pieds lourds, comme des condamnées,
elles sont plus de cent dans cette heure de marée noire.

Urgence. 

Je cherche cette particule de bon sens,
ce sel, cette couleur bien à moi,
ce prisme bienfaisant.

Cette tristesse vagabonde ne me ressemble pas.


1 commentaire:

  1. En effet,cette tristesse ne te ressemble pas, mais je devine que de l'écrire doit déjà la calmer!

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