Éclipse
dans ma lumière
Sur
le flan d’un oubli
J’erre
sans terre
À
la recherche de l’ennui
Sable
en porcelaine d’une mémoire
Fragile
sous le torse de l’austère
Abondance
d’un frêle en déboire
Morosité
en perte d’appétit, résigné j’obtempère
Berceuse
silencieuse au refrain éteint
Solitude
en coiffe royale
Orne
mon maigre déclin
Décor
en berne de mon univers jovial
Sombre
théâtre à la parure lumineuse
Faste
et chaste dans l’utilité
D’apparat
en coutumes brumeuses
Dans
la peur d’être épié
Couperet
émoussé en violon effilé
Chante
la jadis gloire isolée au bel inconnu
Tentative
funeste d’une échappée
En
appel de sanglots contenus
Saveur
âcre au doux baiser
Brûlure
de l’amer chatoyant
Décline
dans une rosée parfumée
D’un
prisonnier aux faux espoirs criants
Tapis
de feuilles mortes
Guide
de son muet vers une destinée
Foudroie
mon libre arbitre en triste escorte
Épave
à l’ombre meurtrie, j’ai marché
Fermeture
d’une défaillance de l’action
Je
me heurte à la beauté de l’oisiveté
Grille
en faire forgé hérissée
Décor
dépeint de mes déceptions
Mal
à l’âme dans ce château de vers
Sonate
du poète éploré
Esseulé
d’une nuit qu’il espère
Je
sommeille entre deux vies amorcées
Cerne
à l’œil du somnambule
Franchissant
le vide de mon écuelle
Garde
fou en peine de travail d’un crépuscule
Je
bondis dans l’été de mon automne ô combien cruel
Brise
souveraine parcourt mes maigres frontières
Sceau
en bris d’être scellé d’une condition
Je
reconstruis les vestiges de mes hiers
Soleil
en apnée embrase ma perte en dérision
Sursis
en pendaison d’un souffle chaud
Promesse
en points de suspension
Unies
dans l’outre des assoiffés penauds
Prison
d’illusoire maintenant ma tension
Genou
bas de mon pardon
Suppliant
vainement la clémence
J’aspire
et j’espère la rédemption
Pour
qu’enfin et qu’enfin cesse ma souffrance
Pour
qu'enfin et qu'enfin...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire