mardi 6 décembre 2011

Souffrance.

Inséparable douleur, inlassable compagne du jour et de la nuit.
Souffrance qui vous rabote jusqu'à la transparence.
Une pointe de flèche qui s'enfonce peu à peu.  Un feu qui brûle l'intérieur
de chaque cellule. Un mal qui  fouille tous les chemins intérieurs du corps.

Où trouver l'apaisement?  Comment vivre dans un état d'inconfort aiguë si puissant qui envahit
l'être entier?  Arrive-t-on à porter attention ailleurs qu'en soi-même?
Respirer, soulever ce fardeau constant. Se retrouver complètement immergé dans une mer orageuse
indescriptible. Et le temps, ce bourreau qui étire les secondes malicieusement, les martelant sans cesse. 
L'espace se rétrécit en une toute petite chambre noire. La conscience n'est plus que ce corps malade qui s'observe lui-même de l'intérieur...Où se trouve la porte de sortie?

La souffrance est-elle ce manteau que l'on peut enlever à souhait?
Peut-on recevoir quelque fraction d'apaisement avant le dernier souffle?
La douleur a-t-elle ce pouvoir de transformation intérieure, est-elle à ce point capable d'égaliser
les aspérités et redresser les travers? Vit-elle dans ce lieu si secret en nous-mêmes pour tenter de livrer
un quelconque message?
La médication administrée met-elle un terme à cette transformation?




1 commentaire:

  1. Parfois, la souffrance et le malaise sont les leviers vers le changement. Il ne faut que savoir les utiliser à bon escient! Profonde réflexion que tu nous offres!!!

    RépondreSupprimer