Souvent je prononce ton nom,
je dépose des mots pour toi dans ce vide laissé par ton absence.
Je chante tristement et interpelle ton âme
dans une signifiante prière d'amour.
Mais lorsque l'agitation gagne la cachette des souvenirs,
des images se bousculent devant moi dans une suite trop rapide,
un défilé que je ne peux ralentir.
Si le silence n'avait pas placé ses mains pesantes
sur mes épaules désolées, je crois bien que j'aurais pu
glisser dans l'au-delà pour y chercher ton visage
et l'embrasser tendrement.
Hélène Gonthier
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10 mars 2014
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