samedi 23 mars 2013

Sur le bord du lit.

Un rayon affaibli
s'était faufilé en douce
et du bout de sa course
s’immisça jusqu'ici.
En catimini, il avait déposé
sur le mur un pastel doré.
Assise sur le bord du lit,
j'observais les poussières de soir
tisser de toutes petites poires
sur le mur assombri.
Le silence était de connivence
et augmentait la voyance.
Un dernier filet brillant
glissa sur mon épaule
et disparu, faiblissant
dans le noir de la geôle.

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