dimanche 20 septembre 2015

Octobre

L'aube au chant des morts
De par son chevet veillé
Aux abords de l'astre à la face voilée
Carmin d'ocre orangé sur un voile tamisé
Étend son ombre lumière vers un demain qui brûle
Solennelle et toute parcimonie
Couvrant la voûte d'un bleu ciel 
Annonçant, tel un coq métronome
L'arrivée partielle de ces heures éclairées
Tel un pendule aurifère
De son mouvement ourlé
Hisse à son zénith 
Le kelvin embrasé
Zèbre de lumière
Par des duveteux parsemés
L'étendue de son jaune en bras de fer
Chassant tout bonnement les perles de sa rosée
Vie en lente allure amorcée 
Cueille le fruit du labeur qui abonde
Chatoyant en sillons de gerbes de blé
Passées du lime de son vert aux dorés de ses reflets 

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