Seul
Immolé
dans mes murs limoneux
J'attends,
patiente et espère
Face
à la mer, regard dans l’étendu, perdu à la frontière de ma
solitude.
Ressacs
en triolet, agrémentés de staccato
Lourdeur
dans ma légèreté sur un fardeau lourd à porter
Perché
sur le rocher qui la surplombe, récif de jarretière à l’esprit
friable.
Infatigable
mouvement en métronome inégal
Pulsant
le temps d'une continuité perpétuelle
Fixant
le vide du monde à regarder, je perds de vue le territoire à sonder
de l’ailleurs.
Bravant
les embruns de l’écume brumeuse de son appétit, je succombe à
l’égaré de l'exil.
Inondé,
aspergé de la salive marine au goût salé, je frissonne de peur.
Crainte
du déjà-vu dans son quotidien
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Première
page en simulacre factice
Terre
à découvrir dans les ténèbres de son paradis, je cherche encore.
Monceau
en fracas de morceaux, fresque d’accueil à reconstruire.
Explorant
la genèse du confins de mon mieux-être.
Scène
en parallèle
Acteur
sous-vide en mal d'exister
J'en
suffoque à la simple idée
Cruelle
toile abstraite aux pointillés lumineux, perforant ma solitude
solaire.
Fracas
des terreurs aqueuses sur les remparts, provoquant un retour
prématuré.
Goéland
plaignard, berçant l’amer d’un voyage écourté.
Parfum
de mer, caresses salines vivifiantes
Temps
à découdre sans fil à tisser.
Soupir
élogieux, remise à zéro.
Enfin
Trouver
la terre habitée par l’inexploré, enfin...
Enfin
Rêve
somptueux d’y retourner et enfin...
Enfin
Soulagé
d'un passé houleux, enfin...
Enfin
Seconde
vie, enfin...
Enfin
Fin
Tous
droits réservés
Mathieu
La Manna Hamelin
Février
2014
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