Parle-moi encore de tes arbres en habit de verglas,
de véritables tableaux étincelants tout droit sortis de l'imaginaire polaire!
Souffrent-ils dans ce carcan brillant, appelant les rayons solaires, les repoussant,
faisant cligner et pleurer les yeux éblouis des passants?
Livrent-ils un message à tous ceux qui peuvent encore mouvoir leurs membres,
à tous ceux qui se penchent, se bercent, s'étirent, s'embrassent et se taquinent?
Les vents de la réalité voudront-ils amincir la gaine glacée
couvrant et arquant les aulnes fragiles?
Toi, taquinerie d'une pluie d'hiver prise au piège de la météo,
te voilà muette et vacillante!
Entre deux temps d'un printemps de cet hiver bien trop long! Toujours en beauté poétique générateur de nature!
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