mercredi 5 février 2014

? Notre monde ?

Pourtant dans une lande verte
Aux confins de sa perte
Immobile certes
Gît un monde inerte

Sur le reflet mordoré d’un miroir hachuré
Se pose une image en perte de beauté
Distance entre le réel et le trépassé
Comble la nature du damné

Appétit qui jamais rassasié
Consume dans sa perpétuité
Masse comme denrée
L’éventail des laquais effacés

Ombre au territoire dépeuplé
Sur le nacre désolé
Court à sa perte annoncée
D’une tragédie mainte fois jouée

Tombe en dérouté improvisée
L’abondance des désuets dépassés
Balise aux confins triturés
Formant rempart humain ordonné

Soleil en rayons irradiés
Caresse la peau pétrifiée
Des dormeurs alités
De ces plages bon marché

Les aujourd’huis trop répétés
Bercent les routines des désoeuvrés
Déclin en imposture de fausses-divinités
Pour eux seul des acclamés

Nuages en exil de terre à cacher
Foutre du creux adorable et perché
Ombrelle aux morsures glacées
Palissent de ses eaux usées

Vert de gris amoncelé
Sur les parois émondés
Dépotoirs saturés
De débris à peine consommés

Lumière tamisée
D’un espoir essoufflé
Tristesse amorcée
À l’aube de mon couché

Voile d’île déserte
Sens aiguisés en alerte
Se repose entrouverte
Mon paradis d’une nuit recouverte











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