Prisonnier d'un cube qui me contient tout entier, je suffoque. Il est ma prison et mon sanctuaire également. Je voudrais bien en sortir, me libérer de son emprise, mais à chaque tentative je fuis et j'échoue. Je ne peux défaire cette dualité qui m'accapare et gère mon quotidien. Je fuis donc je vis? Je vis donc je fuis? Je fuis ce que je vis? Je vis ce que je fuis?
Les réponses à mes solutions ne trouvent que des questions. Ces dernières ne sont toutefois pas plus éclairantes qu'une lune en pleine éclipse. C'est joli, mais c'est noir et n'apporte aucun réconfort ni lumière. Au contraire, ce jour nuit constitue le même reflet que ce cube qui encadre ma vie. Elle me terrorise et m'éblouit.
Je continue donc à m'éteindre vers une nuit encore plus noire que mes espoirs.
Nous portons tous un cube en nous...
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