Trop longtemps j'ai porté ce lourd fardeau qui abîma ma peau
Ce n'est pas par paresse que j'en ai souffert, ce n'est pas sans effort que j'ai tenté d'y remédier
Mais son poids m'a terrassé jusqu'à me mettre à genou
Moi, face contre terre, atterré, sans amarre, sans frontière, sans limite, bref sans repère.
C'est que je vivais cette pression, pression qui ne m'était qu'affligée que par moi-même
Pourtant, j'ai tant voulu tout tenir, tant voulu retenir, tant voulu tout maintenir
Mais en réalité, je ne traînais que mes propres illusions qui hantaient mon déséquilibre
Cet état chaotique qui torture toutes notions propres à soi, soi envers soi, soi envers les autres et les autres envers soi, soi face au néant, soi face à l'absolu...
En vérité, j'ai maintenant saisi...
Je suis ce fardeau, je suis ce poids, je suis cet accablement
Je retire enfin ce masque de chaînes qui a trituré mon âme jusqu'à son anéantissement
Pour enfin découvrir que tout est important quand on le considère comme tel...
Pourtant, pourtant...
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