Sur la route de ma vie
Pavé en dessert de sel
Destination en désuétude
Sourcils et pacotilles
S’étiole en fragments de joli
Des fresques à demi-déconfites
Terne en éclat de soleil
Beurre de miel
Se répand comme neige de mars
Sur les bancs de mes solitudes enclavées
Fond de teint blanc sur ma mer intérieure
Tamise en bonheurs partiels
Le reflet blafard de mon miroir ébréché
Nulle misère n’est désormais plus noire
Que les yeux qui la regardent d’un ton épuisé
Pitié engendrée par ses propres mots
affranchis
Murmurent en silence de laquais
D’inaudibles parfums d’insignifiances
Une vision bien mélancolique sur un bout de vie. Traîne-savate sur un chemin de désespoirs. Le début rappelle quelque peu les gourmandises passées mais on ressent un vide. Petit coup de coeur pour : "D'inaudibles parfums d'insignifiances".
RépondreSupprimerComme je te le disais... tout est insignifiance!!! Merci Gente Dame de la Strophe!
SupprimerSuperbe écriture imagée et très profonde et évocatrice aussi ! Un récit qui amène à réfléchir et j'aime ! CHAPEAU BIEN BAS ! Bravo pour la justesse des mots !!
RépondreSupprimerMerci Gente Dame! On tente toujours de rendre en image ce que l'on ressent!
SupprimerRendre en images. Tes mots Mathieu rendent bien plus que des images. J'y lis à chaque fois des sensations colorées et des émotions vives. Ici des tourments et un espoir regretté. Tu as l'art d'associer les mots entre eux pour former de nouveaux sentiments. Bravo
RépondreSupprimerQuel compliment! Merci beaucoup Gente Dame! Je suis flatté par vos bons mots!
SupprimerBeurre de miel comme neige de mars!
RépondreSupprimerDe petits parfums d'insignifiances qui en valent la peine!
Ce poème me résonne encore! Il sent très bon!!
Merci Gente Dame! Et oui, mars dans toute sa splendeur n'est qu'un passage obligé vers un autre demain! Peut-être plus vert et plus chaud, qui sait?
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