samedi 2 juin 2012

Authentique

Permettez moi un instant de mettre ma plume de côté pour laisser parler celui la tient dans son quotidien.

Le but de ce texte n'a rien d'autre que de faire parler la main derrière le masque de l'écriture. Il faut parfois se laisser parler sans voile, sans fioriture question de retrouver l'équilibre devant cette vie parallèle qui unit fiction et réalité. Parce que parfois, j'aime bien me retrouver et laisser transparaître un parcelle de personnalité qui trop souvent est camouflé.

L'écriture offre cette vitrine où l'on y dépose nos lumières, rêves et espoir, mais aussi nos craintes, drames et cicatrices en quête de guérison. Il faut donc prendre le temps de bien l'écouter et lire entre les lignes sa propre vie afin qu'elle ne prenne pas possession de l'imaginaire en construction. En cas de  métissage où l'on se retrouve prisonnier de l'illusion, aucune chance de tirer profit de cet univers de création parce que tout est fiction. 

Finalement, je n'ai pas eu cette chance et je suis tombé dans ce piège et devenant détenu dans ce monde impalpable qu'est l'imaginaire.

2 commentaires:

  1. J'adore ce texte. Il est vrai que l'écriture nous permet de se cacher derrière un masque et de parsemer en toute quiétude nos textes de parcelles de vie. Mais il est parfois aussi très libérateur de laisser tomber le masque...

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    1. Peut-on vraiment demeurer prisonnier de l'imaginaire?
      Sur une longueur de temps, oui. Lorsqu'une histoire nous habite, lorsqu'un texte si présent se forge une place dans notre tête, prend toute la place.

      Le métissage dont vous parlez ne nous laisse-t-il pas un pied dans la réalité? (Entre deux histoires, on touche parfois à notre réalité, non?) L'espace de création est-il parfois si grand qu'il empiète sur cette réalité? Certainement oui.
      Vie parallèle entre fiction et réalité est une image ambiguë pour moi lorsque je me sens traversée, visitée, complètement habitée par un sujet en train de germer. Les deux facteurs "parallèles" se croisent alors, se mélangent, se métissent...
      Et ce n'est pas du tout désagréable...

      J'ai besoin de ma vie réelle, de son espace, ces périodes où je suis incapable d'écrire et où je nourris mon écriture, mon imaginaire.
      Souvent ces éléments s'amalgament et je ne peux les départager. On est si bien dans l'imaginaire, dans l'acte préparatoire à l'écriture...
      Ni blanc, ni noir, très bon sujet de discussion....
      J'aimerais bien qu'on s'en reparle un jour!

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