Tapis de lune sur une plage de neige
Blanc de son immaculé conception
Ces reflets célestes m’entourèrent de sa bonté
Pour que le souffle revienne ceint de mon verbe renoué
Murmure à demi posé
L’antre de l’être de givre étendu
Remua de son réveil attendu
Hirondelle en bienvenue
Ourlet scintillant d’un cristal de nacre
Le printemps de mon éveil
Écho du renouveau
Saluait ma naissance
Gerbe de vert
Perce-neige en réverbère diurne
L’essence nouvelle coulait en moi
Sève en mère nourricière
Remuant dans le coffre glacé où je reposais
L’air parfumé d’un printemps en chaleur apporté
Obligeait le corps que j’étais de me terrasser
Et forcer le choc de l’ignorance nouvelle en moi ancrée
Gris de soif de parler
Mes mots se formèrent en mince filet de rayon lumineux
Un dimanche ocre sur un tapis de bonheur carmin
Perle ma journée comme une fleur en bouton
Je m’ouvrai d’une aurore à écrire
Et que tisse ma toile d’une vie de plume
Entrepris sous le couvert de l’exil dans l’écriture…
Les suspensions à la fin donnent à penser que peut-être n'est-ce pas tout à fait la fin. Peut-être une ouverture sur un autre monde, un autre sujet. Peut-être une main tendue au poète qui sait lire mais qui ne sait plus vraiment écrire. Peut-être une invite à continuer nos chemins... ensembles. Ou tout du moins pas trop loin... Pour ne pas s'oublier, pour ne plus oublier que nos mots s'écrivent sur l'éphémère d'un bout de papier. Brûlent, brûlent les plumes à la naissance du nouveau poète. Ce dernier poème est aussi, un hymne à la Nature... Que te dire de plus que "j'aime" ?
RépondreSupprimerEn fait, c'est la fin pour lui... Pour la suite, il la laisse à d'autre, un porte ouverte qui sait! Un mort par la naissance, une naissance par la mort... Une dualité en une seule expérience, bref, une vie! Merci Gente Dame!!!
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