Chaque instant me rappelle
que tout s'effrite et meurt
dans cette matière brève.
La coquille des noix,
la porte de mon château,
ton doux regard vers moi,
nos arbres, nos casinos.
Chaque instant s'accélère,
tout s'enrobe de peur
et le juge délibère.
Je laisse tomber les apparats,
les jolis masques, les munitions.
Tous ces rendez-vous de pacha
ont perdu sens et vocation.
Chaque instant m'interpelle.
Ma vie crie en dedans,
mon âme étire ses ailes.
J'ouvre mes volets verrouillés
en cherchant le sens du vent.
Je me sens libre de pacifier
mes regards, mes ouragans.
Chaque instant signe un concert
pour la marche transformée
des humains de la terre.
Janvier 2010.
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