dimanche 30 octobre 2011

Le sac à maux


  • Notre quotidien se déroule de concert avec notre intérieur. On pense et agit en étroite collaboration avec notre idéologie, celle qui teinte de notre couleur nos actions et par ricochet nos intentions. Cette façon de faire a certes des avantages, comme celui d'être prévisible, de conforter notre bien-être du rien changer, cet esprit casanier. Toutefois, cette vie du copier-coller hebdomadaire n'entraîne pas que du confort. En effet, on traîne aussi avec nous notre côté sombre, celui des malaises et notre sac à maux. Ce sac contient toutes nos incapacités non-assumées, nos blessures non-cicatrisées et aussi notre passé blessé. Donc, en vivant quotidiennement sans la provocation de changements dans nos fondations, on traîne ce fardeau et celui-ci gruge et ronge nos résistances. En résulte un corps épuisé, à bout de force, ruiné par ce boulet qui aurait pu être réduit si on avait osé lui faire face.

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