lundi 24 octobre 2011

À la dérive


  • Se surprendre à encore croire à l'invisible malgré tout.
  • Il se questionna sur le bien fondé de ses croyances. Son raisonnement prit naissance sur la remise en question des bases même de ces croyances qu'il considéraient comme des certitudes. D'où viennent-elles, sont-elles elle-même valables et morales? Ou font-elles parties des traditions transmises de génération en génération sans être remises en question? Ainsi donc, il se perdit dans une quête où il se perdit dans la nuit des temps.
  • Ponctuer sa vie de temps d'arrêt est préférable que de le faire de point mort.
  • Voir le reflet de nos mécontentements dans les habitudes de l'autre revient à dire que nous en sommes la source. Car, tout ce qui est apparent et existant dans l'autre doit nécessairement l'être à prime abord en nous. Sinon, comment pourrait-on reconnaître l'inexistant et l'inconnu si nous n'en soupçonnons même pas l’existence.
  • Dans sa volonté d'écrire, par qui le poète veut-il être compris? Est-ce un langage secret qui oblige le lecteur à en trouver le sens réel ou lui en attribuer un qui fait sens pour lui? Pourquoi tant de détours pour dire le fond de sa pensée? Pleure-t-il d'être incompris?

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