Dehors, c'est blanc comme une grande feuille de papier,
un blanc franc invitant à la confidence,
un blanc blême comme janvier sans soleil.
un blanc blême comme janvier sans soleil.
Je fais une escapade à raquettes.
J'arpente doucement les vastes étendues d'une sérénité,
chaque pas s'enfonçant de lui-même et faisant suite aux autres, comme les mots déroulés sur la feuille nue.
chaque pas s'enfonçant de lui-même et faisant suite aux autres, comme les mots déroulés sur la feuille nue.
Majuscules de raquettes! Estampes répétitives ou pistes d'oiseaux géants? Pictogrammes directionnels, signature?
Bien campée sur mes souliers à neige, je me retourne souvent pour observer derrière, comme pour me relire.
Je suis l'aboutissement d'un long trait fugace dessiné sur la neige, j'invente les courbes gracieuses de mon parcours, calligraphiant un brouillon en trois dimensions, véritable préparation littéraire. Je relis les sentiers cachés de la poésie, je me dépose dans la marge, immobilisant les caractères. Alinéa.
Je suis l'aboutissement d'un long trait fugace dessiné sur la neige, j'invente les courbes gracieuses de mon parcours, calligraphiant un brouillon en trois dimensions, véritable préparation littéraire. Je relis les sentiers cachés de la poésie, je me dépose dans la marge, immobilisant les caractères. Alinéa.
De nouveaux textes émergent et s'impriment sur la blancheur, mes pas portant les mots en cadence, les rédigeant silencieusement. Mes pieds sont des doigts composant en
relief les empreintes fragiles de la littérature et doucement,
les passages éphémères inscrits dans la matière froide deviennent des randonnées à transcrire.
les passages éphémères inscrits dans la matière froide deviennent des randonnées à transcrire.
La balade en raquettes est mon apéro d'écriture, mon inspiration.
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