Je pensais travailler sur le terrain la fin de semaine dernière et prendre un peu de soleil, mais il semble évident que j'avais besoin de pluie. C'est lorsque j'ai commencé à passer le râteau à feuilles
sans mon chapeau, que je l'ai compris.
J'imaginais me rendre sur le bord de l'eau, hier, avec mon cahier de notes pour écrire une histoire, mais assise tout près du quai, j'ai dû me rendre à l'évidence: j'étais à cet endroit non pas pour composer un texte mais pour observer les mouettes faire des piqués sur les restes d'un pique-nique.
Je croyais que nous irions souper au restaurant ce soir, mon mari et moi. Lorsqu'il est entré du travail, il a fait sa toilette et s'est étendu sur le lit. C'est en l'entendant ronfler que j'ai compris que j'étais
censée relaxer chez moi en lisant ce nouveau livre sur l'alimentation.
Les choses auraient-elles pu se dérouler autrement? Probablement oui, si j'avais insisté, si je m'en étais tenue absolument à ma première idée, si j'avais argumenté, si j'avais tenté de changer ce qui se présentait à moi, devant moi. Et dans quel état me serais-je retrouvée alors?
Certains penseront que je suis sans détermination ou pas assez combattive, mais je peux vous assurer sans contredit que depuis que je ne me bats plus avec les aléas de la vie, tout me semble plus agréable, beaucoup moins compliqué. Je me sens dans le courant de la vie, telle qu'elle se présente à moi.
Sincèrement, je n'ai plus envie de me battre avec la réalité.
Chère Hélène, il faut en effet choisir ses batailles et les aléas du quotidien sont des batailles inutiles. Vous rejoignez tout à fait ma philosophie. Et ceux qui penseront que nous sommes sans détermination perdront une autre bataille! Bravo!
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