dimanche 1 décembre 2013

La maison est un utérus.

Une peau de mouton paresse sur le canapé, 
j'enveloppe mes glaçons de pieds.
Au ras de la tasse, tes yeux baignent dans les vapeurs du thé.
Nos sacs à mots sont vides depuis peu, percés.
Le soleil et la pluie se taquinent pour décider de novembre ou de l'hiver.
La maison est un utérus aux parois moelleuses, une mère,
un filtre douillet autour duquel pivotent les saisons.
Je souris à tes iris. De nos épaules s'est délesté le plomb.
Imperceptiblement, je cogne un clou!
Tu ris de moi comme un fou.


H.Gonthier * Tous droits réservés * Décembre premier

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