Comme
le temps est cruel
Un
ennemi d’outre-tombe
Changeant
ses amertumes au gré du vent
Ma
peau se plisse devant toi
Ma
vie se froisse derrière toi
Me
cœur s’assèche par toi
Fatigue
en ennui
Faute
de mieux
Survie
Ma
plume asséchée s’effrite
En
gratte-papier achevé
Terne
poésie
Froid
d’un mors
Aux
dents hachurées
Tirant
le fardeau d’être soi
Panique
dans le cœur sablier
Grain
de sable esseulé
S’accroche
sans espoir
Confort
aux reflets de mes semblables
Au
creux du vase inversé
Masse
des déchus
Rien
Nul
désir
Absence
du trépassant
Ô
ma plume
S’il
te plaît
Chante
à nouveau
Caresse
mes pages
De
chants sereins
Celui
du lendemain
Trempe
ta folie
Parfume
la beauté
Dans
l’encre de mes désirs
Vision
d’avenir
Couchant
avec la liesse
Tu
t’es posée sur la couleur de mes envies
Poésie
d’une coupe à orgie
Abondance
d’émerveillement
Ivresse
délectable
Valse
en dialecte
Saveur
locale
Unicité
Hasard
trébuché
Sur
l’éclat
D'ébène
Mathieu La Manna Hamelin
Tous droit réservés
Panique dans le coeur sablier....Heureusement il y a la beauté de tes mots si poétiques et réconfortants....
RépondreSupprimerMerci chère Dame! Le coeur coule des temps charmant dans le temps qui se presse que trop rapidement!
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