Un ange, sur une branche perché, porte en lui,
Sur l'abîme de ses regrets une double perte.
Deuil de ce qu'il tenait en foi de lui-même
De par son échec au crépuscule,
Observant l'âme qui lui était confiée,
Sombrer vers sa fin.
Vague de noir sur le blanc qu'il revêt
Guide en pas lourds le chemin pointé
De sa perte d'auréole vers le repos du damné...
Ange en fin de vie
Plus jamais gardien, mais...
Désormais, porteur de boulet...
Des mots forts très évocateurs ! Je crois que nous portons tous notre boulet ! Foi de Gavroche CASQUETTE BIEN BAS pour ces vers plein de justesse !
RépondreSupprimerMerci beaucoup Gente Dame! Effectivement, nous portons tous un boulet un jour ou l'autre!
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