J'accueille un mot.
Un rose profond et odorant recouvre le sol de mes pensées pour toi.
Une eau chante un refrain qui se fait fontaine et qui ne tient pas en place.
Mille et une impressions de douceur frôlent mon âme et se font invitantes.
Je voudrais tant que tu sois près de moi. Où es-tu en ce moment?
J'accueille un mot que je colle sur ma bouche. Un mot perché dans les
hauteurs, parachuté tout à coup, un mot délicat qui délivre candidement
sa sonorité, ouvre ses ailes et se raconte. Ni Larousse, ni Robert ne
savent le prononcer. C'est un mot inspirant, beau comme un nouveau-né.
Si tu viens et me rejoins près des roseaux, à la nuit tombée, je te le
dévoilerai. Tu dois cheminer patiemment. Je suis au bout de la route
rose, j'ai dépassé les noirs ravins, les drapés de granit et les sapins
sentinelles.
Sauras-tu me trouver?
Une belle invitation qui suscite l'intérêt du lecteur! Une suite...
RépondreSupprimer