vendredi 10 avril 2015

Ô espoir...

Dans le soupir
Tendre dans le noir qu'il inspire
Un décret fut nommé
Sur un nappe de mauvais augure
Silence en tourment
D'une nausée apparente, imminente
Constat d'une descente sociale
Vers cet égout amoral
Destin en proie de son agonie
La vrille du bistouri
Sape le mince tissu social
Réduisant ainsi au statut de misère
Le journal d'un quotidien
Vivre sous un seuil acceptable
D'une misère croissante
Ô espoir, Ô tendre espoir
Pourquoi te retires-tu de nos vies 
Pour n'y laisser que le vide 
Béant, séant, décan
Tête en moins...




9 commentaires:

  1. CHAPEAU BIEN BAS pour ces vers puissants ! Le constat de notre décrépitude ! J'adhère à 200 % à cette vision ! Bravo !!

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  2. Houla! Faut tout de même pas exagérer! L'on peut vivre décemment sans tout vouloir tout de suite. Et à moins de naître dans un pays géré par une dictature sanglante, il se trouve que la plupart des démocraties permettent aux gens courageux de tirer leur épingle du jeu. Moi qui suis né dans un pays en guerre, je vous le dis: souriez en premier à la vie si vous souhaitez qu'elle le fasse aussi à votre endroit!

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    1. Il faut avouer qu'en ce moment, mes yeux ne voient guère mieux que ce qui est exprimé ici. Je ne suis pas quelques qui "envie" et qui "désire" avoir, bien au contraire, c'est davantage le climat social actuel ici que je tentais de dépeindre. Merci encore cher ami de ta franchise et de cette remise en perspective!

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  3. Il est quelques fois nécessaire de sortir de soi ces noirceurs, parfois même indispensable. Elles ne sont que le reflet d'une humanité vivante et partagées par d'autres. Même noirs, ces mots s'intitulent "O Espoir". Il subsiste donc quelque part malgré tout. C'est ce qui compte même s'il est mince. Un poème très fort sorti de ta plume. Bravo

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    1. J'aime bien ton " Même noirs, ces mots s'intitulent "O espoir" ! En fait, ça m'a fait du bien de voir ce commentaire! Merci!!!

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  4. Du Mathieu quoi... Du délicieux Mathieu ;)

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