Sous le soleil d'échinops du printemps
Elle lilas, sous le vieux saule, livre à la main.
Pourtant libérée de ses chênes, elle pleure, larmes à l’œillet...
C'est qu'elle a le cœur-saignant
Car, à l'aube d'une pensée pleine de rosée
Elle tournesol en quête de réponse, mais en vain.
Palpant sa peau lys et immaculée, elle l'imagine
Larguant les amaryllis, en pleine galane
Narguant les rives de la bande de Zinnia
Armé d'un thym parfait
Conquérant des belles de jour
Elle qui croyait en leur amour immortelle.
Le maudissant à toutes les sauges
Elle le pointe de la digitale pourpre de sa colère
Repensant à tout ce calla fait pour entretenir leur relation
Rares comme de la monnaie-du-pape, les occasions où lui était aux petits soins pour elle
Désormais, elle sait que plus jamais ne devra augmenter les heuchères
Le souffle de ces pensées torturées ne lui procura qu'un pauvre bouton de rose de plus.
Seule, elle retourne sans faire de buis, marchant dans la reine des prés
Ne pensant qu'à centaurée d'amis véritables
Mais l'ancolie refait sans cesse surface
Solution de rechange, devenir moine-capucine dans une chapelle
Puis, sans s'annoncer, l'amour genêt de nouveau
Sous le visage d'un Narcisse tout en fleur devant un miroir d'eau.
Ce texte-là, je le garde tout proche!
RépondreSupprimerJe le fais lire à des amis.
Il est magnifique, très subtil!