Innocence
de l’inconnu, cascade du savoir d’être au courant en sursis
d’apprentissage. Traversant le corridor des cancans sans intérêts.
Moult méandres de potins inviolables devant une source peu sûre.
Parade de babillage des sans histoire parlant de celle des autres,
vide du néant intérieur, plein de celle qu’ils ne connaissent que
par procuration télévisuelle. Cadre parfait du pathétique
quotidien où les facéties nourrissent l’abîme d’une vie sans
raison. Capsule temporelle à faire du temps en temps. Parenthèse
entre deux riens devient la porte du n’importe quoi.
Soudain,
marchant sans conviction, croisant paroles captées au vol du hasard,
l’intérêt d’un égarement. Oreilles heurtées du fracas du non
su, burlesque dans le drabe, sourcillant désir d’en apprendre
plus. Étonnement de l’entourage devant ce revirement de situation,
fils du mépris offrant écoute aux parages verbaux de la basse
culture. Sursis du hautain ou faiblesse du moment. Piège aux portes
acérées clôturant la vigilance de celui qui se laisse aller.
Saturation
de la solitude sous le prétexte d’une fallacieuse supériorité
hiérarchique, trépas dans la masse grouillante de vie. Plonge et
plongeant dans les marées à rumeurs aux tabloïds, revues aux pages
glacées détournant le regard au contexte.
Noyade,
combat aqueux dans la salive des bavardages. Île déserte aux
confins du réel, naufrage dans l’illusion. Trépas dans l’absurde
du non nécessaire superficiel. Vie au terme du rien, récif au
tertre funéraire de celui qui voulait simplement survivre à sa
solitude acquise.
Ci-gît
le bon goût dans le bon sens. Paresse sans vigueur. Embrun stellaire
devant l’appel du clair-obscur. Âme terrestre hantant que ses
souvenirs oubliés, rageant contre ses écarts de croyances et
convictions. Maugréant entre ses soupirs l’écume du regret. Vide
de l’ultime face à face néant de son existence. Trêve.
"Noyade, combat aqueux dans la salive des bavardages"
RépondreSupprimerTiens, tiens, cela me sonne une cloche tout à coup....
Oui, c'est bien cette cloche-là, je reconnais,
comme un "naufrage dans l'illusion" non c'est plutôt l'autre cloche,
celle du "trépas dans l'absurde".
Finalement, je vote pour les deux!
Du tintement à un autre en autant que sonne le glas !
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