dimanche 5 février 2012

Une bonne grosse côte à pic!

Monter la côte jusqu'en haut,
bouger mon corps gracioso,
Me déplacer, charger le pas
car ce matin, il fait très froid!
L'air glacé me gèle les dents! 
Cette côte est plus à pic qu'avant!
Un vent curieux fouille dans mon cou,
Évidemment, il se dévoue!
Y'a ces poignets à découvert!  
Je frissonne!  Est-ce plus froid qu'hier?

J'arrive à la demie, j'y suis!
Joyeux combat, la côte et moi.
Mes pas s'enfoncent dans la neige molle.
Ici c'est vrai, je deviens folle!
Un marécage de forme ovale
m'invente un bonheur boréal.
 
Devine qu'est plus à pic qu'hier,
mes deux jarrets sont de travers!
Me faudra moins manger demain
pour réussir ce tour de main!
 
Je peine sous mes narines qui fument,
chapeau de laine qui fond, j'assume.
Cette côte me fait vraiment suer,
comme exercice, c'est bien bouclé!
Au beau milieu, pour me calmer,
je prends le souffle qu'elle m'a volé.
Mon cœur battant lance une croisade,
il veut finir la promenade.

Si tu souhaites monter la pente,
Ne faut pas trop charger la panse!
Bien te boutonner jusqu'au cou,
Vider tes poches de tout caillou!

   


 
 
 
 

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